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Mon jardin

Par Elaine Wiersma

La transformation

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Mon amour du jardinage a commencé dans mon enfance, quand j’aidais ma mère à planter notre potager et à entretenir ses jardins floraux, et que je travaillais sur la ferme de fruits et légumes de mon oncle. Mais ce n'est que lorsque j'ai eu des terres à moi, cependant, que j'ai commencé à jardiner sérieusement avec l'aide de mon mari Harvey (qui fournit la force musculaire) et de mon fils Gabriel.

Mon désir d'un jardin accueillant pour la faune a évolué sous de nombreuses influences, notamment le livre de Lorraine Johnston : The New Ontario Naturalized Garden. Plus je lisais sur le sujet, plus j’étais intéressée. Il semblait absurde de planter des plantes qui exigent tant de temps et d’attention, alors qu'en se promenant à travers les champs ou les bois, on peut profiter de belles espèces qui poussent spontanément.

Lorsque nous avons acheté notre maison en 2006, elle était entourée de très peu de jardins et de plantes. Nous avons supprimé la plupart des pierres de la terrasse et avons amendé le sol pour planter des jardins. Nos plantes indigènes sont toutes soigneusement choisies, y compris les arbres comme le cèdre, le pin et le mélèze; la vigne vierge commune; les fougères ; le barbon de Gérard et le barbon à balais; le panic raide; et de nombreuses fleurs vivaces comme la liatride, l’asclépiade incarnate, l’ancolie du Canada, la verge d'or, les campanules ou mertensies, la rudbeckie, et le sceau de Salomon. Cette année, nous avons ajouté l’ail penché, le gingembre sauvage, l’hysope et la véronique de Virginie. L'année prochaine, nous prévoyons de faire un jardin de prairie et d’espèces en voie de disparition composé de la vernonie, du silfe, de la laitue scariole, de la véronique de Virginie et de la verveine hastée, pour n'en nommer que quelques-unes. Et cette année, Gabriel a commencé son propre jardin avec des échinacées, des monardes, des pensées, des pavots et des géraniums vivaces.

Pour compléter cet abri naturel, nous avons ajouté des broussailles, des tas de cailloux, des rondins et des nichoirs. Nous avons également du compost et trois citernes pluviales, et nous n'utilisons pas de pesticides.

Grâce à notre combinaison d'idées, d’enthousiasme et de force musculaire, nous formons une superbe équipe. Cinq ans et huit jardins plus tard, nous n'avons toujours pas terminé.

Les résultats

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Maintenant, où que j’aille me promener, je suis fascinée par les fleurs et la végétation, et je me demande ce qui pousserait dans mes jardins. Cela me fait remarquer des choses que j'ai souvent tenues pour acquis. Nous sommes en effet une drôle de famille quand nous partons en randonnée – chacun d’entre nous observant les plantes, les oiseaux et les insectes. Nous n'avançons pas très vite!

L’été, lorsque nous sommes à la maison, nous passons le plus clair de notre temps à l'extérieur, appréciant les colibris qui visitent notre monarde, les chardonnerets qui volent autour de notre cour, les bourdons et les guêpes cartonnières qui bourdonnent autour de nos liatrides, les chenilles de monarques qui se régalent de notre asclépiade, et les transformations quotidiennes qui se produisent dans nos jardins. Nous consacrons notre temps à étudier et à rechercher différents types d'insectes. Nous avons trouvé des podises épineux (qui mangent malheureusement nos chenilles de monarques), des coccinelles à deux points (qui ont été signalées au projet de coccinelle Lost Ladybug Project) et des coccinelles à sept points, des chrysopes vertes et brunes (larves et adultes) qui contribuent à contrôler les pucerons, des pentatomes ou punaises des bois, des syrphes et toutes sortes d'autres insectes.

Problèmes et solutions

L’une de mes frustrations est que souhaiterais en savoir plus sur les insectes qui peuplent mon jardin, mais j'apprends. Et plus je lis à leur sujet, plus je les trouve fascinants. Une autre frustration concerne les chevreuils et les marmottes. Bien que nous aimions la nature, ces deux créatures sont très destructrices pour nos jardins. Nous pulvérisons maintenant un produit naturel (Plantskydd) qui repousse les chevreuils. Mais nous sommes toujours à la recherche d’une solution pour empêcher les marmottes de manger notre jardin potager. [Note de la rédaction : Certaines personnes ont obtenu des résultats positifs en plaçant de la fourrure de chien ou des vêtements trempés de sueur dans les zones concernées.]

Dernières considérations

C'est tellement gratifiant de savoir que nous pouvons créer un refuge pour la faune et tellement passionnant de découvrir de nouvelles espèces d'oiseaux, de papillons ou d'insectes dans notre cour. C'est également étonnant de voir mon fils de cinq ans connaître et identifier diverses espèces d’insectes et de fleurs, et être conscient de l'importance de planter des espèces indigènes et non envahissantes (indépendamment de leur beauté). Et c'est gratifiant d'entendre nos amis commenter sur le caractère paisible de notre arrière-cour et s’intéresser davantage aux insectes et aux plantes indigènes.