Notre corps est composé à 60 % d'eau.
Il n'est donc pas étonnant que nous soyons intrinsèquement liés à cet élément sacré, dont nous dépendons pour notre survie. Sans elle, nous ne tiendrions pas plus que quelques jours.
Mais l'eau n'est pas seulement une nécessité pour notre corps, c'est aussi une source de réconfort. Des chercheurs ont découvert que le simple fait de regarder des espaces bleus (l'eau) peut faire baisser le niveau de stress.
Notre lien avec l'eau est profond; il suffit de penser aux souvenirs d'enfance que nous chérissons. Repensez à toutes les aventures que vous avez vécues - sauter d'un quai dans un lac froid, rire avec vos frères et sœurs en regardant les grenouilles sauter sur les nénuphars au chalet, visiter régulièrement votre rivière locale, voir les vagues de l'océan s'écraser sur la plage ou apprendre à pagayer dans un canoë avec votre parent comme guide. Ces moments sont gravés dans nos cœurs, témoignant de l'exaltation et de l'émerveillement que l'eau apporte dans nos vies.
Tout au long de l'histoire, les humains ont été attirés par l'eau. Les civilisations anciennes se sont établies le long des littoraux, et de nombreuses communautés modernes ont tendance à s’installer près des rivières et des océans. Peu de choses ont changé. Aujourd'hui, plus de la moitié de la population mondiale vit à moins de trois kilomètres d'une source d'eau douce.
Quel que soit l'endroit où l'on vit au Canada, du Nord à la côte Est en passant par les Prairies, l'eau nous unit tous. Le bon sens nous dicte de protéger nos cours d'eau et les créatures qui les habitent.
7 jours, 7 problèmes, 7 promesses
En cette Semaine des rivières aux océans, nous vous encourageons à découvrir sept grandes menaces qui pèsent sur notre faune aquatique. Chaque jour, du 8 au 14 juin, vous serez mis au défi de prendre un engagement qui contribuera à inverser la tendance face aux menaces qui pèsent sur nos océans, nos rivières, nos lacs, nos ruisseaux et plus encore.
Ajoutez votre voix aujourd'hui
Lettre au Comité permanent des pêches et des océans :
Honorables membres du Comité permanent des pêches et des océans,
Nous vous écrivons avec un sentiment d'urgence concernant la réunion à venir pour examiner l'efficacité de la Loi sur les pêches. En tant que représentants chargés de l'intendance des abondantes ressources hydriques du Canada, nous vous demandons instamment d'accorder la priorité à la conservation de nos précieux cours d'eau et de la faune diversifiée qui en dépend.
Nous sommes d’avis que la Loi sur les pêches doit protéger l'eau et la faune plus efficacement, en particulier dans ces domaines critiques :
- l'effet des engins de pêche commerciaux sur les mammifères marins
- l’effet des eaux de ruissellement urbaines sur nos cours d'eau
- la perte d'habitats et le déclin des populations causés par les obstacles à la migration des poissons
- la menace imminente que représentent les pesticides pour nos environnements aquatiques
- la destruction des habitats d'eau douce en raison de la croissance des infrastructures et de l'industrie
- les maladies transmises aux populations de poissons sauvages par l'aquaculture en circuit ouvert
En tant qu’intendants des eaux douces et marines du Canada, nous vous demandons de faire preuve de diligence et de prendre des mesures décisives pour préserver ces ressources naturelles.
Nous vous remercions de l'attention que vous porterez à cet enjeu urgent.
Nous vous prions d'agréer, honorables membres du Comité permanent des pêches et des océans, l'expression de nos sentiments distingués,
La Fédération canadienne de la faune et [VOTRE NOM].
Problème : Pesticides
Alors que les gens utilisent des pesticides depuis l’an 1000 av. J.-C. (comme du soufre pour lutter contre les champignons), les produits chimiques les plus nocifs et les plus systémiques sont produits depuis les années 1800. Le DDT a été l’un des premiers insecticides modernes, initialement utilisé pour lutter contre les maladies transmises par les insectes pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, il est devenu le pesticide le plus utilisé dans le monde. Malheureusement, ce pesticide s’est avéré incroyablement nocif pour la santé de divers animaux, dont le faucon pèlerin, car il provoquait l’amincissement des coquilles d’œufs. Bien que le DDT ait été progressivement éliminé au milieu des années 1970, en partie grâce au travail de plaidoyer de la FCF, son héritage demeure. Le DDT reste présent dans nos lacs et nos rivières, et il s’est également infiltré dans les écosystèmes marins. Les dauphins, les pélicans et les otaries font partie des espèces qui souffrent de ce polluant.
Le changement climatique
Il nuit aux organismes marins et d'eau douce, ainsi qu’aux espèces qui y vivent.
Océans
- Les océans se réchauffent à un rythme sans précédent en raison du changement climatique provoqué par l'humain. Les océans sont les plus grands puits de carbone de notre planète: ils absorbent l'excès de chaleur et d'énergie de l'atmosphère. Les niveaux actuels entraînent une réaction en chaîne sur notre écosystème marin, allant de la fonte de la glace, à l'élévation du niveau de la mer et à l'augmentation de la température de l'eau dans le monde entier. Ces changements ont des répercussions considérables sur la vie marine et la biodiversité, notamment sur les grandes baleines du Canada. Le changement climatique perturbe les écosystèmes marins en ayant un effet sur la répartition des espèces, les schémas de migration, les cycles de reproduction et les relations entre les organismes. Les variations de la température des océans, des courants et de la disponibilité des nutriments peuvent entraîner des changements dans l'abondance, la répartition et la productivité des espèces et des effets domino sur les réseaux alimentaires marins et la biodiversité.
Eau douce
- Avec l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, de nombreuses régions connaissent une hausse des températures, des sécheresses ou des précipitations accrues, ce qui peut avoir des répercussions sur nos lacs et nos rivages et entraîner une augmentation de l'érosion, du ruissellement, de la prolifération d'algues, de la température des lacs et des variations du niveau de l'eau. Le réchauffement atmosphérique se traduit par une élévation de la température de l'eau dans les lacs, les rivières et les ruisseaux, ce qui nuit à nos écosystèmes aquatiques en perturbant la stratification thermique, en réduisant les niveaux d'oxygène et en nuisant à l'habitat des espèces d'eau douce, y compris les poissons, les tortues et les macro-invertébrés. Le changement climatique peut modifier la répartition et la composition des écosystèmes aquatiques et notamment provoquer des changements dans l'abondance des espèces, la biodiversité et la structure des communautés. Certaines espèces peuvent migrer vers des habitats plus frais, tandis que d'autres peuvent être confrontées à une perte d'habitats ou à une concurrence et une prédation accrues.
À propos de la Semaine des rivières et océans
Qu’il s’agisse des zones humides, des eaux souterraines, des sources, des ruisseaux, des lacs, des rivières ou des océans, nos ressources aquatiques sont reliées par des bassins hydrographiques.
La Semaine des rivières et océans, célébrée du 8 au 14 juin, reconnaît cette connexité et nous rappelle que prendre soin de notre eau est une responsabilité partagée. Le 8 juin a été déclaré Journée des océans en 1992, lors du Sommet de la Terre organisé par les Nations Unies à Rio de Janeiro. Cette journée sensibilise le public à l’importance des océans et nous incite à mieux en prendre soin. La Journée des rivières canadiennes, célébrée le deuxième dimanche de juin depuis 2003, donne aux Canadiens et Canadiennes l’occasion d’honorer la place importante que nos rivières occupent au cœur de notre histoire et de notre patrimoine naturel. Depuis 2007, la Journée des océans et la Journée des rivières canadiennes sont célébrées ensemble lors de la Semaine des rivières aux océans, qui honore des thèmes centraux liés aux bassins hydrographiques du Canada.
La Semaine des rivières aux océans nous rappelle que la préservation de la santé de tous les milieux aquatiques – qu’il s’agisse des sources, des ruisseaux, des lacs, des rivières, des zones humides et même des eaux souterraines – qui occupent nos bassins hydrographiques améliore également la qualité des océans du Canada. Chacun peut jouer un rôle à la préservation de ces milieux, quel que soit son lieu de résidence.
Joignez-vous à la FCF pour célébrer la Semaine des rivières et océans et nous aider à inverser la tendance des menaces qui pèsent sur les plans d’eau du Canada et les formes de vie qu’ils hébergent.