La menace
Les maladies peuvent se propager d’une espèce à une autre relativement facilement dans le contexte de la pisciculture en circuit ouvert (PCO). Parmi les nombreuses espèces de poissons, de crustacés et d’algues qui font l’objet d’aquaculture à des fins de consommation, les saumons de l’Atlantique sont l’espèce la plus courante. Lorsqu’ils sont élevés au sein d’enclos ou de cages ouverts sur l’environnement naturel, de nombreux problèmes peuvent survenir, notamment par la propagation de maladies et de parasites.
Les poissons d’élevage sont une source de maladies pour les populations sauvages, qu’ils s’échappent ou non de leurs enclos, parce qu’ils sont détenus artificiellement à forte densité. La transmission d’agents pathogènes à travers les enclos ouverts est de plus extrêmement facile. Parmi les maladies découvertes dans les exploitations de pisciculture en circuit ouvert figurent la maladie bactérienne du rein (MBR) ou rénibactériose, la nécrose hématopoïétique infectieuse (NHI), l’anémie infectieuse du saumon (AIS) et la septicémie hémorragique virale (SHV).
Les saumons d’élevage peuvent également transmettre des poux de mer aux populations de saumons sauvages. Les poux de mer sont des copépodes parasites qui se nourrissent de la peau, des muqueuses et du sang des poissons, et qui peuvent entraîner une morbidité, voire la mortalité de certaines populations de saumons.
Remise en liberté de tortues à oreilles rouges. De plus, ils peuvent transmettre le Ranavirus, qui peut être mortel pour les amphibiens et les tortues.
Initiatives entreprises par la FCF
Nous avons dit « non » à la pisciculture en circuit ouvert
- La FCF a adopté une position ferme à l’encontre de la pisciculture en circuit ouvert. Elle a réclamé la fin de cette pratique sur les deux côtes du Canada, ainsi qu’un moratoire sur les nouvelles exploitations piscicoles.
Vous pouvez en apprendre plus sur notre position et les menaces posées par la pisciculture en circuit ouvert dans notre rapport à ce sujet.
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Prêt de nouveaux équipements technologiques
- Financé par le Fonds d’adoption des équipements pour la protection des baleines (FEPB) de Pêches et Océans Canada, le programme de prêt d’équipement InnovPÊCHE a été développé par la Fédération canadienne de la faune en collaboration avec des partenaires de l’industrie de la pêche. L’objectif de ce programme consiste à collaborer avec des associations de pêche et des pêcheurs pour tester diverses adaptations d’engins de pêche, y compris des engins de pêche à cordes faibles et des dispositifs de pêche à la demande, ainsi que d’autres technologies et évaluer leur pertinence pour les activités de pêche. Les engins à cordes faibles sont équipés de cordes à plus faible résistance à la rupture qui limitent les risques d’enchevêtrements et les engins de pêche à la demande permettent d’éliminer les lignes verticales laissées dans la colonne d’eau par le maintien des lignes de fond et des bouées sur le plancher océanique avec des casiers ou des chaluts. Cet équipement sera fourni gratuitement et les pêcheurs recevront une formation et un soutien continus tout au long des essais. La FCF guidera la collecte des données et redistribuera les analyses finales aux associations, aux pêcheurs et à Pêches et Océans Canada.
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Unification des réseaux d’intervention d’urgence pour les animaux marins
- L’Alliance canadienne des réseaux d’urgences pour les animaux marins (ACRUMM) unifie et soutient les réseaux régionaux d’intervention d’urgence pour les animaux marins du Canada, afin d’encourager le partage des expertises et des ressources, et de combler les lacunes critiques dans le fonctionnement continu des réseaux. L’ACRUMM est présidée et coordonnée par la Fédération canadienne de la faune et est régie par des représentants de chaque organisation régionale : Terre-Neuve-et-Labrador; Provinces maritimes; Québec et Colombie-Britannique; ainsi que représentant du ministère de Pêches et Océans Canada (MPO).
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Offre de ressources de sauvetage des tortues hameçonnées aux pêcheurs à la ligne
- La FCF a créé des affiches informant les pêcheurs à la ligne de la procédure à suivre en cas de pêche accidentelle de tortues. Elles fournissent quelques conseils sur ce qu’il faut faire ainsi que les coordonnées de centres de réhabilitation de la faune qualifiés pour libérer les tortues hameçonnées. À ce jour, nous avons créé des affiches pour l’Ontario, le Manitoba et la Colombie-Britannique.
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Ajoutez votre voix
Le Comité permanent des pêches et des océans se réunira bientôt. À la Fédération canadienne de la faune, nous sommes d’avis que la Loi sur les pêches doit protéger l'eau et la faune plus efficacement. La faune du Canada ne peut pas parler pour elle-même; c'est donc à nous de le faire. Nous vous demandons d'ajouter votre voix à la nôtre aujourd'hui. Faites savoir au Comité permanent des pêches et des océans que nos cours d'eau et nos espèces sauvages vous tiennent à cœur.
La faune du Canada ne peut pas parler pour elle-même; c'est donc à nous de le faire. Nous vous demandons d'ajouter votre voix à la nôtre aujourd'hui. Faites savoir au Comité permanent des pêches et des océans que nos cours d'eau et nos espèces sauvages vous tiennent à cœur.
Engagez-vous à éviter de manger du saumon d’élevage en circuit ouvert.
Le déplacement des exploitations piscicoles vers des bassins de confinement fermés sur la terre ferme élimine les menaces liées à l’aquaculture tout en permettant de continuer à produire des poissons et de générer des profits.
Si vous découvrez que les poissons proposés par votre épicerie proviennent principalement d’élevages, dites à votre épicerie que vous souhaitez qu’elle s’approvisionne en saumons sauvages et que vous ne consommerez pas de saumons d’élevage tant que l’industrie salmonicole n’aura pas adopté de meilleures pratiques. Vous serez écouté!
Si votre serveur ne connaît pas les réponses à vos questions, demandez-lui de s’informer en prévision de votre prochaine visite.
Vérifiez sur les plateformes de médias sociaux pour voir si quelqu'un aimerait une tortue de compagnie. Contactez le détaillant qui vous a vendu votre tortue pour savoir s'il dispose d'un programme de reprise ou s'il connaît organisme local qui s’occupe des tortues de compagnie non désirées.
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