Le Canada se définit par son rapport avec l’eau : trois océans le baignent sur un littoral de plus de 202 000 kilomètres et l’eau douce y occupe en surface 891 163 kilomètres carrés. Malheureusement, cette eau est menacée par un problème environnemental qui prend de l’ampleur : les microplastiques.

On appelle microplastiques de petites particules de plastique qu’on trouve maintenant dans les eaux canadiennes à une fréquence alarmante et dont les effets nocifs ne sont pas encore complètement compris par la science. Actuellement, on commence à s’inquiéter particulièrement des microbilles, l’une des formes de microplastiques, en raison de leur taille minuscule et de leur abondance croissante. Ces microbilles, qu’on retrouve régulièrement dans nos lacs, nos rivières et nos océans, mettent en péril non seulement l’habitat et la nourriture d’espèces canadiennes, mais également les précieux réseaux hydriques dans lesquels nous tirons l’eau que nous buvons. Le gouvernement du Canada a pris récemment une première mesure importante en ajoutant les microbilles à la Liste des substances toxiques établie en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, mais il y a encore beaucoup d’autres sources de microplastiques qui polluent nos eaux. Dans le cadre d’une étude récente, des chercheurs ont trouvé des microplastiques dans tous les échantillons prélevés à proximité des rives aux lacs Érié et Ontario.

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Habitez-vous près d’un plan d’eau ou bien séjournez-vous près d’un plan d’eau pendant vos vacances? Vous adonnez-vous à des loisirs aquatiques? Mangez-vous du poisson frais, pêché dans les eaux canadiennes? Aimez-vous voir des huards, des loutres ou d’autres animaux sauvages folâtrer dans l’eau près de votre chalet? Dans ce cas, l’agrément que l’eau vous procure pourrait être réduit.

Les microbilles et d’autres microplastiques ont des répercussions considérables sur notre eau. Les microbilles peuvent se recouvrir de toxines qui nuisent à des poissons et à d’autres animaux aquatiques lorsqu’ils les digèrent. Lorsque ces toxines sont introduites dans notre chaîne alimentaire, les répercussions sont potentiellement catastrophiques. Nous ne connaissons pas encore les effets à long terme pour la faune – ni pour la vie humaine.

La Fédération canadienne de la faune a toujours été forte de l’appui de ses sympathisants.

Par conséquent, nous avons besoin de votre participation. Nous nous employons activement à des recherches et à des initiatives de sensibilisation au sujet de cette question, mais nous voulons avoir votre opinion! Nous espérons que vous prendrez le temps de répondre au sondage ci-dessous. En outre, nous espérons que vous voudrez bien ajouter votre nom à la pétition nationale qui demande au gouvernement du Canada d’affecter immédiatement des fonds à des recherches et à d’autres activités scientifiques afin de déterminer les répercussions de la pollution de nos eaux par les microplastiques et de prendre des mesures à l’égard des autres sources de microplastiques qui continuent de polluer nos lacs, nos cours d’eau et nos océans. Nous présenterons cette pétition au gouvernement lors de la reprise des travaux parlementaires.

• Elle a un partenariat de recherches avec l’Université McGill pour comprendre les répercussions des microplastiques sur la faune et les milieux naturels.
• Elle travaille avec des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux à l’élaboration d’une stratégie nationale à long terme de conservation de l’habitat des poissons.
• Elle soutient le travail d’organismes de sauvetage marin qui interviennent lorsque des animaux marins sont en danger pour diverses raisons, notamment lorsqu’ils sont échoués sur le rivage ou empêtrés dans des engins de pêche ou des déchets en plastique.
• Elle sensibilise des jeunes aux répercussions des microplastiques dans le cadre de son programme Eaux foisonnantes.
• Elle évalue, en examinant les rives, l’état de plans d’eau dans le cadre de son programme Votre lac et vous.