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Le Prix de la conservation chez les jeunes Wade Luzny

stella bowlesStella Bowles

comté de Lunenberg, Nouvelle-Écosse

« À l’automne 2015, j’ai appris ce qu’était un effluent septique, et j’en ai été très perurbée! » Ce sont les premiers mots d’un travail de recherche de Stella sur la rivière LaHave : sa page Web raconte les débuts d’une campagne couronnée de succès lancée par Stella Bowles. Depuis que la jeune Néo-Écossaise de 13 ans a appris que des eaux d’égout non traitées s’écoulaient directement dans la rivière près de laquelle elle vivait, elle a travaillé à recueillir et à analyser des échantillons d’eau, mené des recherches dans un laboratoire universitaire pour prouver que l’eau contaminée est une menace pour les humains, monté une campagne sur Facebook et réveillé trois niveaux de gouvernement. Elle a rencontré le maire, le député provincial, le député fédéral et, l’été dernier, le premier ministre lui-même. Le résultat de son travail acharné (soutenu par un groupe de supporters et de mentors) est un programme public-privé de six ans, avec un budget de 17 millions de dollars, qui commence cet été, pour mettre fin aux déversements directs d’eaux septiques dans la rivière LaHave et pour nettoyer la rivière. En plus de son travail d’échantillonnage de la rivière, des pressions politiques et des rencontres avec des élus des trois niveaux de gouvernement pour obtenir le nettoyage immédiat de la rivière, elle adore jouer avec son dalmatien Zappa, se baigner (mais pas encore dans la rivière LaHave) et jouer au hockey.

DANS SES MOTS

  • « Ça a commencé comme un petit projet de science, mais ça a grossi très vite. Je crois que c’est parce que les adultes ont eu honte que ce soit une enfant qui leur a dit que la rivière était dangereuse. J’ai parlé devant des groupes scolaires aussi bien que des foyers de personnes âgées, et on m’a écoutée partout. »
  • « Tout le monde peut faire une différence quand on le veut. Mon premier conseil, quand on me pose la question, c’est le suivant : ne vous découragez pas. Et utilisez les médias sociaux (si votre maman est d’accord). Vous pouvez faire passer votre message bien au-delà du cercle de vos amis et de la communauté. J’ai reçu beaucoup d’appuis de beaucoup de gens, mais surtout de ma mère, Andrea Conrad, et de mon père, Lender Bowles, et de notre voisin, Dr Maxwell, un médecin urgentologue à la retraite qui a été mon mentor en sciences. Avec leur aide, nous faisons vraiment la différence. »