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Le prix de la conservation Roland Michener

Martin-Hugues St-LaurentMartin-Hugues St-Laurent

→ Professeur, biologie et écologie animale, Université du Québec à Rimouski

→ Président, Équipe de rétablissement du caribou de la Gaspésie

→ Membre, Comité consultatif scientifique externe sur la conservation, Société des établissements de plein air du Québec

→ Ancien membre, Sous-comité des spécialistes des espèces de mammifères terrestres du COSEPAC

CE QU’ONT DÉCLARÉ LES PERSONNES QUI ONT PROPOSÉ SA CANDIDATURE

Depuis 2008, M. St-Laurent dirige un programme de recherche sur les impacts des perturbations naturelles et humaines sur les habitats et l’écologie des grands mammifères. Ses travaux de recherche, menés dans les forêts du Québec, portent sur les réponses aux perturbations majeures des deux écotypes de caribous de la péninsule gaspésienne, de leurs concurrents (orignaux, cerfs) et de leurs prédateurs (loup, ours et coyote).

En tant que chef de file dans le domaine de la gestion de la faune et de la recherche en conservation depuis 17 ans, il a consacré sa carrière à l’élaboration et à la direction d’importants projets de conservation, en étroite collaboration avec des représentants des

Premières Nations, des biologistes gouvernementaux et des défenseurs de l’environnement issus d’ONG. Martin-Hugues a inspiré de nombreux jeunes biologistes au cours de sa carrière, en formant et en encadrant d’innombrables étudiants de deuxième et troisième cycles et postdoctorants. Il a créé un environnement de formation stable, sûr et stimulant, inspiré par les principes d’équité, de diversité et d’inclusion. Guidé également par les réalités pratiques de la création de réseaux et de la conservation engagée (et les perspectives d’emploi futures), il s’efforce de mettre ses étudiants en relation avec des partenaires du monde réel, notamment les populations autochtones locales, les membres de l’industrie, les défenseurs de l’environnement et les représentants du gouvernement. Il accorde une grande importance au recrutement d’étudiants de première génération au niveau du premier cycle et est disposé à adapter les projets à leurs capacités et à leurs besoins.

DANS SES PROPRES MOTS

J’ai grandi à Rimouski, une petite ville de l’est du Québec, et j’ai passé de nombreux moments merveilleux sur les rives du fleuve Saint-Laurent. J’aimais explorer les bancs de sable avec mes grands-parents, attraper toutes sortes d’invertébrés et de petits poissons et commencer à comprendre comment ils vivaient. Mon père m’emmenait souvent dans les bois, où j’ai appris à connaître les arbres, les oiseaux et les mammifères. En bref, mon lien avec la faune vient de mes racines dans une petite ville entourée d’habitats naturels diversifiés et d’une profonde curiosité qui m’anime depuis toujours. Depuis, j’ai étudié la biologie et passé de nombreux étés (et hivers!) sur le terrain à collecter des données, vivant dans la nature au fil des saisons et parfois dans des conditions météorologiques difficiles.

J’aime me lancer le défi de comprendre les mécanismes complexes qui relient les espèces animales à leur environnement. Je suis particulièrement motivé par la recherche de solutions pour soutenir la gestion, le rétablissement et la conservation des mammifères, dont beaucoup occupent une place particulière dans le patrimoine naturel du Canada. Une carrière dans les sciences de la conservation est enrichissante, mais elle peut également être frustrante et épuisante. Cependant, nous ne pouvons pas abandonner. Nous devons continuer à travailler pour proposer des alternatives et des solutions fondées sur la science tout en repensant notre relation avec la nature.

Aujourd’hui plus que jamais, la nature, la faune et l’environnement ont besoin de nous pour survivre. Grâce à nos efforts pour mieux comprendre le monde vivant, nous nous efforçons de démêler les mécanismes à l’origine de la perte de biodiversité et d’identifier des solutions plausibles pour inverser cette tendance afin de protéger le patrimoine naturel riche et fragile de la planète.

Le prix de la conservation Roland Michener

Créé en 1978 par la Fédération canadienne de la faune en hommage à l’ancien gouverneur général et passionné de plein air qui a également été président honoraire de la FCF, ce prix honore ceux qui favorisent, améliorent et font progresser la conservation des ressources naturelles du Canada.