Contexte
De taille un peu plus grande que celle du merle, la chevêche des terriers se tient sur des pattes longues et minces, au sol ou au bout d’un poteau de clôture. Elle scrute le paysage sans arbre, cherchant des rongeurs, des insectes et des petits oiseaux, prête à s’envoler à leur poursuite. Dans un nid souterrain (le terrier abandonné d’une marmotte, d’un blaireau ou d’un autre petit mammifère), la chevêche et son partenaire couvent, chacun son tour, de six à 10 œufs. Si un prédateur menace leur terrier, elles émettent un cri de détresse qui est une imitation parfaite de l’avertissement du serpent à sonnettes.
Jadis répandue dans les herbages des Prairies, la chevêche des terriers est maintenant désignée comme espèce en péril par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Aujourd’hui, malgré des efforts de rétablissement, ce petit hibou est devenu encore plus rare. Les raisons de son déclin comprennent la perte et la fragmentation de son habitat, le manque de proies convenables, la pulvérisation de poison et d’autres difficultés sur ses lieux de reproduction au Canada et son aire d’hivernage en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Une chose est sûre : la chevêche des terriers a besoin de toute l’aide possible.
Les propriétaires fonciers et les biologistes provinciaux collaborent, afin d’aider cet oiseau à queue courte au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. Cependant, malgré des efforts de rétablissement énergiques, de moins en moins de chevêches font leur nid dans les herbages.
Procédure
Dans la plupart des cas, le public ne peut pas participer aux plans de rétablissement complexes et délicats, mais ce n’est pas le cas en ce qui concerne la chevêche des terriers. Vous pourriez être en mesure de construire un nid « terrier » artificiel, d’organiser une campagne publicitaire, d’aider à un programme d’alimentation ou d’améliorer l’habitat de cet oiseau singulier. Afin d’obtenir des suggestions sur la façon d’aider la chevêche des terriers dans les provinces des Praires et en Colombie-Britannique, communiquez avec l’organisme de la faune de votre province.