Par Maureen Raymond
C’est il y a environ 12 ans, lorsque nous avons acheté cette maison en banlieue de Chilliwack, que j’ai fait mes premiers pas en aménagement paysager écologique. Je suis campagnarde dans l’âme, et je suis aussi la fille d’un jardinier chevronné; bref, les espèces sauvages et le jardinage ont toujours fait partie de ma vie. Lorsque nous avons quitté les étendues paysannes, ce que j’ai remarqué en premier, outre le bruit, c’était qu’il n’y avait pas une grande diversité d’espèces. J’ai décidé de remédier à cette situation.
J’ai tout d’abord planté, sur le pourtour de notre terrain, des arbres et des arbustes qui pourraient avoir, pour nous comme pour les oiseaux, une fonction d’alimentation et d’abri.
J’ai ajouté un étang, assorti d’une chute d’eau qui coule doucement sur des schistes naturels. Nous avons ainsi obtenu une barrière antibruit et un havre de paix pour différents oiseaux. Les arbres et arbrisseaux indigènes demandent peu de soins et offrent, avec leur nectar et leurs fruits, un habitat à de nombreuses espèces.
Les plantes vivaces et les plantes herbacées qui portent des graines constituent une source de nourriture pour les « visiteurs » des mois d’hiver. Pour empêcher les écureuils de s’empiffrer des graines de tournesol de mes mangeoires, je suspends ces dernières à la corde à linge avec une longue chaîne, et je les couvre d’un parapluie.
La cour arrière, qui avait autrefois été clôturée de grillage et toute engazonnée, est maintenant une oasis où l’on peut se reposer du bruit de la ville et où il n’y a pas de produits chimiques. Un grand plant de fenouil abrite tout un écosystème, qui nourrit à son tour des mésanges!
C’est si agréable de prendre le temps d’observer tous les animaux remarquables que ce milieu attire.
Je suis fière de montrer le jardin à tous ceux qu’il intéresse, et ils sont de plus en plus nombreux!