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Cliquez Photographie Par: Copernicus Educational Products Inc. |
Par Sarah Coulber
De nombreux Canadiens reconnaissent le lien entre notre bien-être, la terre que nous habitons et nos petits voisins sauvages avec qui nous la partageons. Cette nouvelle conscience pousse de plus en plus de gens à jardiner de façon écologique et à cultiver des plantes indigènes. D’autres adoptent une approche à grande échelle, en ramenant de vastes étendues de terrain à leur état naturel et en créant un habitat pour les nombreuses créatures fascinantes et importantes qui en dépendent. L’une de ces propriétés, récemment certifiée par la FCF, entoure une entreprise internationale florissante.
La compagnie Copernicus Educational e été fondée en 1989 par George Phillips, lorsqu’il a pris une retraite anticipée de l’enseignement pour créer des outils pour les éducateurs. Ce qui a débuté comme une entreprise de sous-sol avec son fils Jim est devenu une grande compagnie prospère maintenant logée dans un bâtiment, mais sur le même terrain.
Trente-huit des quarante hectares de cette ferme mixte du comté de Wellington nord, dans le sud de l’Ontario, ont subit à tour de rôle une certaine forme de naturalisation. Certaines sections ont été reboisées. Les premiers de ces arbres ont été plantés en 1991 pour servir principalement de brise-vent; George et Jim ont alors pu voir les avantages de leurs efforts sur le plan écologique et ont décidé de les poursuivre. Au total, ce sont plus de 50 000 arbres qu’ils auront plantés. D’autres sections ont été transformées en un pré, et le marais voisin n’a pas été touché.
George est malheureusement décédé il y a quelques années, mais son fils Jim a su entretenir et faire croître l’entreprise. Son désir de réussir en affaires n’a toutefois pas éclipsé sa volonté de trouver des façons responsables et originales de prendre soin de la nature.
Le plus récent projet de Jim consistait en la naturalisation d’une section restante de pelouse pour en faire un « pré d’arbustes ». Longé d’un côté par des mélèzes, des arbres à feuilles caduques plantés par George il y a près de 20 ans, le nouveau jardin a pour but « de diminuer la surface de pelouse et, en conséquence, les frais d’entretien, de créer un habitat pour des espèces sauvages et d’accroître la diversité des espèces d’arbustes dans la région. »
Les arbustes indigènes plantés comprennent des alisiers (Viburnum lentago), des sureaux blancs (Sambucus Canadensis) et des cornouillers stolonifères (Cornus stolonifera), ainsi que des plantes vivaces comme la monarde fistuleuse (Monarda fistulosa), l’eupatoire maculée (Eupatorium maculatum), l’asclépiade tubéreuse (Asclepias tuberosa), des asters et des verges d’or. Ensemble, ils garantissent l’approvisionnement en pollen et en nectar du printemps jusqu’à l’automne pour les abeilles, les papillons et d’autres insectes utiles dont nous avons besoin pour féconder les cultures des fermes avoisinantes, les potagers et les zones naturelles. Les fruits et les graines produits par ces plantes nourrissent ensuite toutes sortes d’oiseaux et d’autres animaux, de la fin de l’été jusqu’en hiver.
Un autre élément important pour la flore et la faune est l’eau, qui provient ici du marais voisin. Alors que certains remplissent les zones humides pour y construire ou pour y créer d’autres formes d’habitat, le marais de la Copernicus est resté intact et contribue à la diversité de la faune et de la flore sur la propriété.
En outre, Jim et ses employés s’assurent que l’entretien des terrains se fait de façon écologique. Aucun pesticide chimique n’est employé, et on laisse les brins d’herbe sur le sol pour qu’ils rendent leurs nutriments à la terre. Personne de la Copernicus n’arrose le gazon, mais selon Jim, il ne s’en porte pas plus mal.
Le respect qu’a Jim pour la nature dépasse aussi les limites de son terrain, puisqu’il offre des produits réutilisables et que leur emballage est en grande partie recyclable, ce qui entraîne une importante réduction de la quantité de déchets générée. L’an dernier, Copernicus a donné plus de 350 jeunes arbres à des écoliers de l’endroit. Ce nombre dépassera mille cette année. Les écoliers apportent ensuite leur jeune arbre à la maison pour l’y planter à l’occasion du Jour de la Terre. C’est un cadeau qui dure des générations et, avec un peu de chance, qui inspirera pendant longtemps les gens à suivre l’exemple de vie et d’efforts pour la nature de Jim et de son père.
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