Bienvenue, 
top-page-banner-2-k.jpg

L’amour est dans l’air


Feb 12, 2016


Tiré du magazine WILD. Pour découvrir le magazine, cliquez ici. Pour vous abonner à la version imprimée ou numérique ou bien acheter le dernier numéro, cliquez ici

La Saint-Valentin est le moment de dire à nos amis et à notre famille à quel point ils comptent pour nous.

La même chose se produit dans la nature — en quelque sorte.

Les animaux établissent aussi des relations privilégiées avec leurs partenaires.
Cela fait partie du processus de reproduction. Mais seules quelques histoires s'accompagnent de cœurs et de fleurs.

Porcs-épics
Aimeriez-vous étreindre un porc-épic? Nous, non, mais il faut bien que quelqu'un s'en charge. La bonne nouvelle, c'est que cette tâche revient aux autres porcs-épics. Ouf!

La saison des amours, pour ces mammifères piquants, débute en automne. Le mois exact dépend de si les animaux vivent dans le nord ou le sud de leur aire de répartition. Mais les mâles ne risquent pas de manquer le début, car les femelles montent à la cime des arbres et se mettent à hurler pour attirer l'attention.

Si un mâle est intéressé, il suit la femelle, lui fredonnant des chansons à l'aide de grognements et de ronflements. Si le mâle et la femelle se plaisent, ils se lèvent sur leurs pattes de derrière et se mettent à danser. Parfois, ils posent leurs pattes sur les épaules de leur partenaire et se frottent mutuellement le museau. Ils jouent même parfois à se battre.

Mais, une fois l'accouplement terminé, les jours heureux prennent fin. L'un des partenaires grimpe alors dans un arbre et crie si l'autre essaie de le suivre.

Tétras des armoises

Quand il s'agit d'attirer l'attention, peu d'animaux le font mieux que les mâles tétras des armoises. Leur saison de reproduction a lieu au printemps dans les Prairies, et ils affluent alors vers des zones plates et herbeuses, appelées « leks » ou « arènes de reproduction ». Là, ils gonflent les plumes de leur poitrail et se pavanent pour revendiquer un territoire de reproduction. Il s'agit d'une danse assez exceptionnelle — accompagnée de luttes occasionnelles pour les meilleurs sites de reproduction.

Les femelles arrivent aux leks quelques jours après les mâles, qui recommencent alors à se pavaner. Ils déploient les plumes de leur queue en éventail, gonflent leur poitrail et émettent des sons saccadés. Certains comparent ces bruits secs à celui de bouchons à l'ouverture d'une bouteille de champagne.

Ensuite, les femelles passent les mâles en revue. Lorsqu'une femelle trouve un mâle qui lui plaît, elle s'accroupit et déploie ses ailes pour signaler qu'elle est prête à s'accoupler. Ensuite, elle s'en va seule trouver un lieu où nicher.

Grues blanches d’Amérique

Les grues blanches sont de grands oiseaux — les plus grands d'Amérique du Nord. Elles sont fidèles en matière de reproduction : quand elles choisissent un partenaire, c'est pour la vie.

Les grues blanches commencent à s'accoupler lorsqu'elles sont âgées de deux ou trois ans. Les mâles et les femelles commencent à former des couples, mais prennent leur temps avant de décider d'avoir une couvée de poussins.

Dans un premier temps, les couples de grues blanches passent beaucoup de temps ensemble, marchant et vocalisant. Ils dansent même en sautant en l'air et battant des ailes.

Cette étape de la relation peut durer de un à trois ans avant que l'accouplement n'ait lieu.

Lorsqu'un couple de grues blanches décide d'avoir des poussins, il se lance dans une nouvelle danse. Les grues cheminent alors ensemble, leurs longs becs pointés vers le ciel. Elles émettent également des grognements sourds.

Les grues mâles et femelles prennent soin des œufs après la ponte. Elles partagent aussi les soins prodigués aux petits au moment de l'éclosion.