Dec 8, 2015
April Overall
Nul besoin d’installer les guirlandes lumineuses, de décorer l’arbre et de regarder des films de Noël à répétition pour vous mettre dans l’esprit des Fêtes. La signification de cette période de l’année est un peu plus profonde. Voici cinq espèces sauvages qui témoignent de l’esprit des Fêtes tout au long de l’année.
Les oiseaux prennent soin les uns des autres
Les bactéries, les champignons, les parasites et la boue peuvent salir les plumes, diminuer leur capacité à retenir la chaleur et nuire à leur fonction d’étanchéité, et ils peuvent rendre les oiseaux moins aptes au vol. C’est là que le lissage des plumes montre toute son utilité. Les oiseaux peuvent passer chaque jour des heures à se lisser les plumes; et bien que bon nombre d’entre eux lissent leurs propres plumes, certains oiseaux préfèrent donner à cette activité un caractère social. Des timalies, des astrilds, des pigeons, des perroquets et toute une série d’oiseaux de mer nicheurs pratiquent « l’allolissage » ou le toilettage mutuel.
Les campagnols des champs ne renoncent jamais à l’amour
Les campagnols des champs sont l’incarnation même de la monogamie. Ces petits rongeurs, qu’on retrouve dans les prairies du Canada, créent un lien indissoluble avec un partenaire avec lequel ils passeront leur vie. De nombreux scientifiques ont étudié ces mammifères en espérant trouver le secret de la monogamie. Il semblerait que la clé soit l’hormone appelée oxytocine. Une dose d’oxytocine est secrétée durant les moments intimes – les caresses et les relations sexuelles – ce qui a un effet de rapprochement chez les mammifères. Le résultat? Une relation stable qui dure à perpétuité.
Les loups atlantiques se sacrifient pour venir en aide aux plus vulnérables
Alors que de nombreuses espèces de poissons mangent les œufs de leur propre progéniture, les loups atlantiques mâles protègent leurs œufs en les conservant dans leur bouche pendant des mois, parfois même jusqu’à ce qu’ils atteignent cinq centimètres de long s’ils ont le sentiment que l’environnement qui les entoure n’est pas sécuritaire. Ces papas renoncent également à se nourrir pendant cette période, de peur d’avaler accidentellement l’une de leur progéniture.
Les loups et les coyotes savent qu’il faut parfois demander pardon
Vous avez besoin de conseils pour sortir d’un moment de défaveur? Les chiens vous montrent la voie! Les canidés, comme les chiens, les loups et les coyotes aiment bien se bagarrer, mais il arrive qu’ils perdent un peu les pédales au jeu. Ils s’excusent en s’inclinant (de la même façon que lorsqu’ils demandent à jouer), en se baissant sur leurs pattes avant, en signe d’honnêteté et de confiance. Il faut être attentif pour s’apercevoir du geste, car il ne dure que 0,3 seconde. Un canidé qui trahit cette confiance risque de se faire exclure de la bande.
Les baleines nous montrent que nous pouvons tous faire preuve de bonté
Jusqu’à dernièrement, on pensait que les cellules fusiformes étaient l’apanage des êtres humains et de certains primates. Ces cellules se retrouvent dans une aire cérébrale associée à l’organisation sociale, à la sensibilité aux sentiments des autres, à l’empathie. Il semble toutefois que nous ne soyons pas les seuls à nous soucier d’autrui. Des chercheurs ont récemment découvert des cellules fusiformes chez des rorquals à bosse, des rorquals communs, des épaulards et des grands cachalots, dans la même région du cerveau! Et vous savez quoi? Nous avons été battus : les baleines ont plus de cellules fusiformes que nous!