Apr 4, 2013
Stephanie Poff
Qu’est-ce que le crapaud du Grand Bassin et le crapaud de l’Ouest ont en commun? Ce sont deux espèces en péril qu’on retrouve dans les zones herbeuses de la Colombie-Britannique. Cet écosystème de prairies ne correspond qu’à 1 p. 100 de la superficie de la province, mais forme l’habitat de plus de 30 p. 100 de ses espèces en voie de disparition ou menacées. Au fur et à mesure qu’ils cherchaient des solutions à la décroissance des populations de ces crapauds, des biologistes se sont rendu compte que la majorité des études portant sur l’écologie des amphibiens avaient examiné principalement les milieux agricoles et forestiers. Il y avait ainsi, jusqu’à présent, un manque considérable de connaissances en ce qui a trait à l’habitat essentiel que constituent les zones herbeuses.
Un bond en avant
La Fédération canadienne de la faune offre son appui à l’Université de la Colombie-Britannique sous la forme d’une subvention de 21 000 $ pour des recherches sur le crapaud du Grand Bassin et le crapaud de l’Ouest. L’équipe souhaite parvenir à une meilleure connaissance de l’habitat herbeux et des comportements des crapauds au sein de l’écosystème; elle souhaite aussi mettre sur pied un programme local de sensibilisation.
En 2007, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a inscrit le crapaud du Grand Bassin à la liste des espèces considérées comme menacées à l’échelle nationale. En raison de l’accroissement de l’urbanisation et de l’agriculture intensive, les zones de reproduction et d’alimentation de l’espèce se sont continuellement réduites. Son aire d’habitat en Colombie-Britannique est de plus en plus fragmentée, ce qui donne lieu à une perturbation des migrations et de la répartition.
Depuis 2002, le crapaud de l’Ouest est considéré comme une espèce préoccupante par le COSEPAC. L’UICN l’a pour sa part inscrit en 2004 sur sa liste rouge, dans la catégorie des espèces quasi-menacées. Il y a des études qui portent sur les populations des crapauds de l’Ouest, sur leur alimentation, sur leurs déplacements, ainsi que sur les mesures d’intendance afférentes, mais aucune n’a examiné l’utilisation de l’habitat au sein de l’écosystème herbeux.
Au creux des milieux herbeux
On considère que les zones herbeuses comptent parmi les écosystèmes les plus vulnérables aux répercussions potentielles d’un changement climatique et d’une perte de milieux naturels. Si on ajoute à cela la tendance à l’expansion extrême qui a cours dans les secteurs de l’élevage, de l’exploitation forestière, de l’agriculture et de l’urbanisation, les risques qui pèsent sur ces écosystèmes importants sont considérables. C’est la combinaison des températures extrêmes et du manque d’humidité caractérisant les vallées chaudes et sèches de l’intérieur de la Colombie-Britannique qui rend les zones herbeuses si essentielles pour les amphibiens.
Les travaux, qui se dérouleront près de Kamloops, examineront l’écologie reproductive et les habitudes larvaires dans des étangs de milieux herbeux. En dehors des périodes de reproduction, les crapauds seront munis d’émetteurs radioélectriques qui permettront aux chercheurs de suivre leurs déplacements hebdomadaires, ainsi que de savoir dans quel milieu ils passent l’hiver et à quels endroits ils hibernent.
Le calcul du taux de survie annuel contribuera à améliorer et à vérifier un indice relatif à la viabilité de l’habitat qui permettra aux collectivités locales de prévoir les effets de l’altération des milieux naturels sur les populations de crapauds.
À l’horizon
Ce que l’étude nous permettra d’apprendre sera d’une très grande importance pour la tournure que prendra la situation dans laquelle se trouvent ces espèces. L’équipe sera en mesure de comprendre les caractéristiques de l’habitat nécessaire aux crapauds du Grand Bassin et aux crapauds de l’Ouest, pour leur reproduction comme pour les périodes qu’ils passent hors de l’eau. De plus, nous comprendrons mieux les mesures d’intendance afférentes et l’importance de l’écosystème. Par la même occasion, nous favoriserons directement la conservation de ces espèces dans les prairies de la Colombie-Britannique.
Nous aurons également l’occasion de contribuer véritablement à sensibiliser le public aux crapauds et à leur habitat. En outre, les chercheurs communiqueront avec divers organismes publics, notamment avec le ministère des Forêts, des Terres et de l’Exploitation des ressources naturelles, dans le but d’améliorer les procédures de manière à réduire au minimum leurs répercussions sur les crapauds.
Qu’est-ce que le crapaud du Grand Bassin et le crapaud de l’Ouest ont en commun? Ce sont deux espèces en péril qu’on retrouve dans les zones herbeuses de la Colombie-Britannique. Cet écosystème de prairies ne correspond qu’à 1 p. 100 de la superficie de la province, mais forme l’habitat de plus de 30 p. 100 de ses espèces en voie de disparition ou menacées. Au fur et à mesure qu’ils cherchaient des solutions à la décroissance des populations de ces crapauds, des biologistes se sont rendu compte que la majorité des études portant sur l’écologie des amphibiens avaient examiné principalement les milieux agricoles et forestiers. Il y avait ainsi, jusqu’à présent, un manque considérable de connaissances en ce qui a trait à l’habitat essentiel que constituent les zones herbeuses.
Un bond en avant
La Fédération canadienne de la faune offre son appui à l’Université de la Colombie-Britannique sous la forme d’une subvention de 21 000 $ pour des recherches sur le crapaud du Grand Bassin et le crapaud de l’Ouest. L’équipe souhaite parvenir à une meilleure connaissance de l’habitat herbeux et des comportements des crapauds au sein de l’écosystème; elle souhaite aussi mettre sur pied un programme local de sensibilisation.
En 2007, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a inscrit le crapaud du Grand Bassin à la liste des espèces considérées comme menacées à l’échelle nationale. En raison de l’accroissement de l’urbanisation et de l’agriculture intensive, les zones de reproduction et d’alimentation de l’espèce se sont continuellement réduites. Son aire d’habitat en Colombie-Britannique est de plus en plus fragmentée, ce qui donne lieu à une perturbation des migrations et de la répartition.
Depuis 2002, le crapaud de l’Ouest est considéré comme une espèce préoccupante par le COSEPAC. L’UICN l’a pour sa part inscrit en 2004 sur sa liste rouge, dans la catégorie des espèces quasi-menacées. Il y a des études qui portent sur les populations des crapauds de l’Ouest, sur leur alimentation, sur leurs déplacements, ainsi que sur les mesures d’intendance afférentes, mais aucune n’a examiné l’utilisation de l’habitat au sein de l’écosystème herbeux.
Au creux des milieux herbeux
On considère que les zones herbeuses comptent parmi les écosystèmes les plus vulnérables aux répercussions potentielles d’un changement climatique et d’une perte de milieux naturels. Si on ajoute à cela la tendance à l’expansion extrême qui a cours dans les secteurs de l’élevage, de l’exploitation forestière, de l’agriculture et de l’urbanisation, les risques qui pèsent sur ces écosystèmes importants sont considérables. C’est la combinaison des températures extrêmes et du manque d’humidité caractérisant les vallées chaudes et sèches de l’intérieur de la Colombie-Britannique qui rend les zones herbeuses si essentielles pour les amphibiens.
Les travaux, qui se dérouleront près de Kamloops, examineront l’écologie reproductive et les habitudes larvaires dans des étangs de milieux herbeux. En dehors des périodes de reproduction, les crapauds seront munis d’émetteurs radioélectriques qui permettront aux chercheurs de suivre leurs déplacements hebdomadaires, ainsi que de savoir dans quel milieu ils passent l’hiver et à quels endroits ils hibernent.
Le calcul du taux de survie annuel contribuera à améliorer et à vérifier un indice relatif à la viabilité de l’habitat qui permettra aux collectivités locales de prévoir les effets de l’altération des milieux naturels sur les populations de crapauds.
À l’horizon
Ce que l’étude nous permettra d’apprendre sera d’une très grande importance pour la tournure que prendra la situation dans laquelle se trouvent ces espèces. L’équipe sera en mesure de comprendre les caractéristiques de l’habitat nécessaire aux crapauds du Grand Bassin et aux crapauds de l’Ouest, pour leur reproduction comme pour les périodes qu’ils passent hors de l’eau. De plus, nous comprendrons mieux les mesures d’intendance afférentes et l’importance de l’écosystème. Par la même occasion, nous favoriserons directement la conservation de ces espèces dans les prairies de la Colombie-Britannique.
Nous aurons également l’occasion de contribuer véritablement à sensibiliser le public aux crapauds et à leur habitat. En outre, les chercheurs communiqueront avec divers organismes publics, notamment avec le ministère des Forêts, des Terres et de l’Exploitation des ressources naturelles, dans le but d’améliorer les procédures de manière à réduire au minimum leurs répercussions sur les crapauds.