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Célébrez le centenaire de la Convention concernant les oiseaux migrateurs!


May 11, 2016
Annie Langlois

American robin in a tree

Au début du 19e siècle, certains oiseaux disparaissaient. L’extinction du Grand Pingouin et de la Tourte voyageuse ont poussé les Nord-Américains à réaliser que la demande croissante d’oiseaux comme nourriture ou comme source de plumes décoratives était tout simplement trop grande pour certaines populations. Cette nouvelle sensibilisation du public a donné naissance au mouvement écologiste, et les gens se sont mis à s’organiser afin d’aider nos espèces sauvages. Par exemple, au Canada, des conservationnistes ont été des pionniers dans la pratique consistant à baguer les pattes des oiseaux afin de les identifier. Mais vu que les espèces migratrices ne se préoccupent guère des frontières internationales, la coordination entre les pays devint nécessaire afin de mieux les connaître et de s’assurer qu’elles étaient protégées dans tous les habitats nécessaires pour compléter leur cycle de vie, incluant les aires d’hivernage, de reproduction et les haltes migratoires.

Il y a cent ans cette année, le premier traité international sur la conservation de la faune a vu le jour, marquant le début d’une nouvelle ère de collaboration internationale pour la conservation des espèces sauvages et de leurs habitats. Signée le 16 août 1916 entre le Canada et les États-Unis, la Convention pour la protection des oiseaux migrateurs (plus communément appelée Convention concernant les oiseaux migrateurs) était destinée à réglementer la récolte des oiseaux et à préserver les espèces utiles et inoffensives pour l’homme. Afin de mettre en œuvre la Convention, la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs a été adoptée l’année suivante, en 1917, au Canada.

La convention et la Loi ont beaucoup aidé nos oiseaux migrateurs. Grâce à celles-ci, la récolte d’oiseaux, particulièrement la sauvagine, est passée d’incontrôlée à durable avec l’introduction de permis de chasse en 1966. Afin de contrer d’autres menaces telles que la perte, la dégradation et la fragmentation des habitats, des Refuges d’oiseaux migrateurs ont été créés dans les régions qui comptent des habitats d’importance. Il existe maintenant plus de 90 réserves d’oiseauxmigrateurs partout au Canada, qui protègent plus de 11 millions d’hectares d’habitatsd’oiseaux migrateurs. Un autre legs de la convention est la meilleure intégration des besoins de la faune, des normes et pratiques de l’industrie et de la conservation grâce à des partenariats, afin de gérer efficacement le territoire.

Même si le Canada revient de loin, certaines espèces d’oiseaux ne vont toujours pas bien. Elles deviennent en péril à cause de nouvelles menaces comme les changements climatiques, les collisions avec les bâtiments, la présence croissante d’espèces introduites telles que le chat domestique, et l’utilisation de pesticides. Heureusement, vous pouvez donner un coup de main à nos oiseaux migrateurs!

Visitez Faune et flore du pays ainsi que sa fiche d’information sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs afin de savoir comment vous pouvez participer au centenaire ainsi que ce que vous pouvez faire pour aider!