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Folie migratoire


Mar 8, 2016
Andrea Gardner

Retracez les voies migratoires avec Migration faunique
La carte du programme Migration faunique comprend chaque espèce dont nous venons de parler et bien d’autres, pour un total de vingt. Il y en a qui marchent, d’autres qui nagent et, bien sûr, il y a celles qui volent. En ce moment, cette carte se déplace d’une école à l’autre de Vancouver à Montréal en passant par Edmonton, Calgary et Toronto. Les enseignants intéressés dans l’une ou l’autre de ces villes peuvent nous joindre au education@cwf-fcf.org.

Pour les Canadiens, l’un des signes les plus manifestes de l’arrivée du printemps est le retour des oiseaux migrateurs. Cela dit, il n’y a pas que les oiseaux qui font l’aller-retour entre leur maison d’été et leur résidence d’hiver. S’il est vrai que plusieurs migrateurs ont des ailes, il n’en existe pas moins beaucoup d’animaux terrestres et marins qui se déplacent en fonction des saisons.  

Le long pèlerinage
De nombreux animaux terrestres parcourent de longues distances chaque année pour leur migration. Les ours polaires, par exemple, passent à proximité de Churchill, au Manitoba, pour retourner vers les glaces de mer. C’est dans cet environnement qu’ils trouvent leur principale source d’aliments, dont ils dépendent parce que leurs choix de nourritures terrestres ne sont pas disponibles en grande quantité. La fonte des banquises soulève beaucoup de questions quant à l’avenir des ours polaires; c’est un des effets les plus visibles du changement climatique sur les espèces sauvages.

Le caribou de la toundra est un autre animal migrateur terrestre. On retrouve plusieurs hardes migratoires différentes de cette espèce de caribou — une dizaine au total. La plupart de ces hardes migrent de façon saisonnière, laissant la toundra pour les régions plus boisées de la forêt boréale à la recherche de lichen et d’autres aliments similaires.

Loin dans les airs
D’autres migrateurs font leur voyage annuel à grands coups d’ailes. Quand le papillon monarque quitte son chaud site d’hivernage pour remonter vers le nord, sa vie tire à sa fin. Pendant son long parcours, il cherche des plants d’asclépiades pour y déposer ses œufs. Ceux-ci se transforment en larves, puis en chenilles et enfin en papillons. Étonnamment, ces nouveaux monarques suivent la génération antérieure dans son voyage vers le nord, ce qui rend leur cycle migratoire aussi unique que fascinant !

Bien entendu, cette liste partielle d’animaux migrateurs devait comprendre un oiseau : le pluvier siffleur, qui vit dans de nombreuses régions du Canada, de l’est du pays jusqu’aux Prairies. Comme bien d’autres oiseaux, quand la température se rafraîchit, il part se réchauffer dans le sud, notamment en Floride. Le pluvier siffleur mange des insectes et des invertébrés; il court le long des plages, donnant des coups de bec au hasard en espérant que ce qu’il trouve soit de la nourriture.

Sous la surface
Les migrateurs marins nous sont sans doute moins visibles, mais leur voyage n’en est pas moins crucial. La baleine boréale, par exemple, se déplace entre ses zones d’alimentation d’hiver et d’été, bien qu’elle reste dans l’hémisphère nord.

Comme bien d’autres migrateurs, le requin-pèlerin se déplace pour assurer son alimentation. Il parcourt des milliers de kilomètres vers le sud à la recherche d’efflorescences de phytoplancton en profondeur. Grâce au balisage satellite, nous savons que certains requins-pèlerins se rendent jusqu’au Brésil, même si leur destination finale nous reste inconnue.