Bienvenue, 
top-page-banner-2-k.jpg

Protection marine en vertu de la LEP


Oct 16, 2013
Claire Preston

Leatherback turtleEn tant que Canadiens, nous sommes très chanceux d’être entourés d’espèces sauvages riches et diversifiées. Malheureusement, la plupart des espèces à l’origine de cette diversité sont soit rares, soit en péril en raison de la pression humaine sur l’environnement.

La Loi sur les espèces en péril (LEP) a été adoptée en 2002 par le gouvernement fédéral en vue d’empêcher l’extinction des espèces sauvages et de fixer les mesures nécessaires à leur rétablissement. Lorsqu’une espèce est inscrite en vertu de la LEP, un ensemble d’interdictions sont mises en place en tant que conditions pour leur rétablissement ou la planification de leur gestion. La Loi interdit de tuer, blesser, harceler, capturer ou attraper les espèces en péril répertoriées, d’endommager ou de détruire leur aire de résidence, et de détruire leurs habitats essentiels (cette disposition inclut les aires de reproduction, les aires de croissance et les aires d’alimentation).

L’identification et la protection des habitats essentiels des espèces en péril a été une préoccupation majeure et un défi pour la mise en œuvre de la nouvelle loi.  Dans le cas des espèces marines, cependant, la perte des habitats est moins souvent la principale menace. De fait, il a été démontré que la perte des habitats se positionne au cinquième rang des menaces pour les espèces marines en péril, la mortalité liée à la pêche (intentionnelle ou accidentelle) figurant en tête de liste et concernant 97 % des espèces.

Les membres de l’équipe de conservation de la Fédération canadienne de la faune se sont efforcés d’élaborer un cadre décisionnel qui assurera une approche cohérente pour déterminer la façon la plus efficace de conserver les espèces marines en péril, parmi lesquelles 69 sont actuellement répertoriées. L’objectif est de rendre le processus de planification du rétablissement plus transparent, défendable et efficace, réduisant le temps nécessaire au passage à l’étape de prise de mesures d’un plan de rétablissement des espèces. Ce cadre décisionnel pourrait aussi contribuer à la création d'une méthode normalisée d’identification des principales menaces auxquelles certaines espèces sont confrontées, permettant ainsi aux chercheurs et aux organismes de réglementation de concentrer leurs efforts sur les menaces les plus importantes. Dans certains cas, cela peut signifier de dépenser moins d’efforts à la protection des habitats et plus d’efforts à la lutte contre des risques tels que la surpêche ou la destruction non intentionnelle d’individus. Le cadre décisionnel proposé vise à modifier la façon dont nous gérons les menaces auxquelles les espèces marines en péril en vertu de la LEP sont exposées, avec l’espoir que les stratégies de rétablissement seront développées plus rapidement et mises en application plus tôt, résultant en une amélioration du rétablissement des espèces marines qui ont besoin de notre aide.