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La perte de notre patrimoine naturel


Apr 13, 2017
Terri-Lee Reid

Greater Prairie Chicken

Le Canada compte plus de 70 000 espèces connues, et chacune d’entre elles joue un rôle important. Il y a des espèces qui constituent des proies pour d’autres espèces, des espèces qui pollinisent, des espèces qui décomposent, des espèces qui créent ou entretiennent un habitat convenant à d’autres espèces… La liste des rôles importants est longue! Que se passe-t-il cependant lorsqu’une espèce disparaît d’une région donnée? La perte d’une seule espèce peut avoir des effets qui se répercutent sur le milieu et les espèces qui y subsistent. Il peut y avoir des répercussions sur la chaîne alimentaire, une réduction de la biodiversité et une diminution de la résilience d’ensemble de l’écosystème.

La disparition d’espèces n’est pas quelque chose qui s’est produit seulement il y a longtemps, comme dans le cas du grand pingouin, qui s’est éteint en 1844, de l’eider du Labrador, qui s’est éteint vers 1878, ou de la tourte voyageuse, qui s’est éteinte en 1914.

Plus récemment, des espèces ont disparu des quatre coins de notre beau pays. La collinsie printanière, le tétras des prairies, la tortue de l’Ouest et le bleu mélissa sont notamment disparus du Canada. En fait, des scientifiques indiquent que notre planète connaît actuellement sa sixième période d’extinction massive d’espèces végétales et animales, et c’est principalement de notre faute.

Nous ne pouvons nous permettre de perdre l’une ou l’autre des 250 espèces ou presque qui risquent actuellement le plus de subir également ce sort – les espèces qui sont considérées comme étant en voie de disparition aux termes de la Loi sur les espèces en péril du Canada (LEP), c’est-à-dire des espèces en péril qui sont sur le point de disparaître du pays. Nous ne pouvons pas non plus laisser d’autres espèces atteindre une telle situation critique – des espèces comme l’ours blanc, la tortue géographique, l’engoulevent d’Amérique, le polystic des rochers ou la paruline du Canada, c’est-à-dire des espèces qui sont actuellement considérées comme préoccupantes ou menacées aux termes de la LEP.

Bien des menaces pèsent aujourd’hui sur la faune du Canada, notamment la pollution, les prises accessoires des activités de pêche, la surexploitation, les espèces envahissantes et le changement climatique. Aucun problème n’est cependant plus grave pour les espèces du Canada que la perte d’habitats causée par le développement humain.

Nous risquons fort de perdre des espèces emblématiques de notre pays et des espèces que nous avons tous côtoyées depuis notre enfance. Pouvons-nous vraiment imaginer une vie sans ces animaux merveilleux?

Tirons les leçons du passé. Nous savons hélas trop bien que des espèces canadiennes peuvent disparaître du pays ou même s’éteindre. En revanche, nous pouvons tous jouer un rôle pour assurer la conservation de la biodiversité du Canada. La Marche pour la faune de la FCF vous offre une occasion de marcher au bénéfice de l’ours blanc ou du caribou. Vous sortirez au grand air, découvrirez la faune, la flore et les espaces naturels qui caractérisent le Canada et contribuerez aux programmes de la FCF!