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La FCF se fixe de nouveaux objectifs du côté de la science citoyenne en 2021


Dec 21, 2020


OTTAWA -Malgré la pandémie, ou peut-être à cause de celle-ci, l’année 2020 fut une année extraordinaire pour iNaturalist Canada, et les experts croient que le taux de participation va continuer d’augmenter.

Ce programme interactif, qui permet aux scientifiques et au grand public de collaborer, de fournir des photos et d’apprendre à mieux connaître la nature, compte maintenant plus de quatre millions d’observations d’au moins 27 000 espèces au Canada. Environ 100 000 personnes sont inscrites.

« C’est une hausse énorme depuis l’an passé », exprime James Pagé, agent des programmes sur les espèces en péril et la biodiversité à la Fédération Canadienne de la faune (FCF). « Mais nous devons garder le rythme en 2021. »

Comme objectif, la FCF espère atteindre le cap des cinq millions d’observations d’ici le 22 mai, Journée internationale de la biodiversité; elle compte également sur le Défi nature urbaine qui aura lieu du 30 avril au 3 mai pour lui donner une bonne poussée. Jusqu’à présent, 25 villes canadiennes s’y sont inscrites. Pour plus de détails, visitez le Definatureurbaine.ca.

« Les observations recueillies par monsieur et madame Tout-le-monde sont essentielles pour comprendre l’effet que la pandémie a eu sur le comportement de la faune et sur celui des gens », ajoute M. Pagé.

Il y a également eu d’importantes découvertes sur iNaturalist cette année, comme la première apparition en Amérique du Nord de la tenthrède en zigzag de l'orme, une espèce envahissante. Cette espèce est maintenant suivie de près dans le but de l’empêcher de se propager au Canada. Depuis son lancement en 2015, l’usage d’iNaturalist Canada a augmenté de façon exponentielle. Effectivement, à la fin de 2019, on comptait environ deux millions d’observations et 60 000 usagers; le taux de participation a presque déjà doublé depuis ce temps-là.

« En raison de la pandémie, beaucoup de gens ont passé plus de temps dans la nature. La faune, de son côté, a su profiter de la réduction de la circulation et du bruit », explique M. Pagé. Les scientifiques continuent ainsi à surveiller les populations fauniques et floristiques et comptent sur l’apport des citoyens dans chaque province et territoire. « Comme il y a de plus en plus de gens qui enregistrent leurs observations dans iNaturalist Canada, ceci nous permet d’agir concrètement en faveur de la faune : nous sommes en train d’établir un registre vivant de la nature que les scientifiques et gestionnaires environnementaux peuvent utiliser pour surveiller et conserver notre biodiversité. »

Avec l’application gratuite iNaturalist et iNaturalist.ca, le public peut télécharger des photos et des enregistrements sonores de la faune et de la flore, qui sont ensuite automatiquement identifiés et vérifiés par des experts en ligne.

Pour en savoir plus >

À propos de la Fédération canadienne de la faune

La Fédération canadienne de la faune est un organisme national à but non lucratif qui se consacre à promouvoir la prise de conscience et l’appréciation de notre monde naturel. Par la diffusion de connaissances sur l’incidence des activités humaines sur l’environnement, la subvention de recherches, la création et l’offre de programmes didactiques, la promotion de l’exploitation durable des ressources naturelles, la recommandation de changements de politiques et la coopération avec des partenaires aux vues similaires, la FCF vise à créer un avenir où les Canadiens vivront en harmonie avec la nature. Pour plus d'information, consultez le site Federationcanadiennedelafaune.ca.

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Source

James Pagé, Agent des programmes sur les espèces en péril et la biodiversité, jamesp@cwf-fcf.org 613-599-9594 x 242