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La FCF présente une volée d’idées pour une agriculture respectueuse des oiseaux


Jun 3, 2021
La FCF

Le 3 juin 2021, OTTAWA, Ontario - La Fédération canadienne de la faune est fière de partager des idées pour aider à conserver les oiseaux champêtres tels que le goglu des prés et la sturnelle des prés, qui nichent d’ailleurs en ce moment dans les pâturages et prairies de fauche.

« Les producteurs agricoles qui utilisent des pratiques exemplaires sur leurs terres sont essentiels au rétablissement des populations d’oiseaux de prairie et de leurs habitats », affirme Carolyn Callaghan, biologiste responsable de la conservation de la faune terrestre à la FCF. « Ces pâturages et prairies de fauche sont le domicile des oiseaux champêtres qui ne nichent que dans cet habitat. »

Selon le rapport L’état des populations d’oiseaux du Canada 2019, les populations d’oiseaux champêtres ont diminué d’environ 60 % depuis les années 70. Ces oiseaux chanteurs nichent au sol à partir de la mi-mai, mais les petits ne peuvent se sauver ou bien voler avant la mi-juillet.

La FCF a mené un projet pilote de deux ans avec 20 éleveurs de bétail de l’Ouest du Québec afin d’identifier des pratiques exemplaires qui viendront en aide aux oiseaux champêtres. Elle a également produit une vidéo animée pour encourager les producteurs agricoles de partout au pays à mettre en place de bonnes pratiques de conservation dans le but d’accroître la biodiversité et la durabilité.

« Le goglu des prés est très fidèle à son site de nidification, ce qui veut dire qu’il revient faire son nid dans le même champ chaque printemps », explique Carl Savignac, l’un des chercheurs principaux. « Nous sommes très reconnaissants envers les producteurs de bétail qui ont travaillé de très près avec nous afin de développer les pratiques exemplaires pour la conservation de ces oiseaux. »

La meilleure pratique à suivre est de retarder la fenaison jusqu’au 15 juillet, mais il y a d’autres approches qui peuvent être utilisées : on peut faire la rotation des pâturages ou faucher l’extérieur du champ pour créer une parcelle de refuge au centre jusqu’à la mi-juillet, ou on peut installer une barre de levée durant le fauchage pour réduire la mortalité chez les oiseaux.

Mme Callaghan ajoute que les membres du public peuvent également aider ces oiseaux :

  • Les consommateurs peuvent soutenir les éleveurs locaux qui utilisent des pratiques exemplaires pour la faune.
  • Si vous avez un cheval ou si vous faites de l’équitation, vous pouvez soutenir les producteurs de fourrage qui utilisent des pratiques exemplaires pour conserver les oiseaux de prairie.
  • Tous les Canadiens peuvent télécharger des photos de goglus, de sturnelles, d’hirondelles rustiques ou d’autres oiseaux champêtres sur iNaturalist.ca ou les soumettre aux concours de photo de la FCF.

Comme il y a plus de 50 millions d’acres de prairie, de pâturage et de champs de fourrage au Canada, il est crucial de conserver cet habitat. Les terres agricoles accueillent 313 espèces d’oiseaux, et 69 % de toutes les espèces d’oiseaux nicheurs.

Le goglu effectue l’une des plus longues migrations des oiseaux nord-américains et peut faire une distance totale de 20 000 km en un an. Il peut également voler au-dessus de l’océan sans s’arrêter, pendant 1900 km ou plus.

Le goglu niche dans les herbes hautes comme dans les prairies de fauche, tandis que la sturnelle préfère une prairie à herbes plus courtes comme un pâturage, ou une prairie de fauche où le sol est recouvert d’une bonne couche d’herbe morte qui s’est accumulée au fil des ans. Les deux espèces vont éviter les champs où il y a trop de luzerne.

Pour plus de renseignements et pour visionner la vidéo animée, rendez-vous au Fédérationcanadiennedelafaune.ca/oiseuxchampetres.

À propos de la Fédération canadienne de la faune

La Fédération canadienne de la faune est un organisme national à but non lucratif qui se consacre à promouvoir la prise de conscience et l’appréciation de notre monde naturel. Par la diffusion de connaissances sur l’incidence des activités humaines sur l’environnement, la subvention de recherches, la création et l’offre de programmes didactiques, la promotion de l’exploitation durable des ressources naturelles, la recommandation de changements de politiques et la coopération avec des partenaires aux vues similaires, la FCF vise à créer un avenir où les Canadiens vivront en harmonie avec la nature. Pour plus d'information, consultez le site Federationcanadiennedelafaune.ca.

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Personne-ressource :

Annie Bélair, Réviseure et personne-ressource francophone, annieb@cwf-fcf.org, 1.877.599.5777, poste 241