Jan 23, 2019
Y mettre son grain de sel
Environnement Canada affirme qu’environ cinq millions de tonnes de sel sont utilisées sur les routes chaque année. Les grandes villes comme Montréal et Toronto utilisent plus de 130 000 tonnes de sel annuellement. On peut s’imaginer à quel point une telle quantité de cette substance est nuisible.
Le sel de voirie peut nuire aux ponts, aux routes et aux immeubles, mais aussi à notre sol, à l’eau, aux plantes, aux poissons et à la faune. Des études indiquent que ce type de sel peut réduire la fertilité du sol, endommager la végétation qui pousse près de la chaussée et avoir un effet négatif sur les cours d’eau. Et lorsque le sel se rend jusqu’à nos systèmes d’eau douce, il peut être néfaste aux plantes et aux poissons qui n’y sont pas habitués dans leur habitat.
De plus, beaucoup d’animaux sauvages sont attirés par le sel. Ils se rendent sur le bord la route pour l’ingérer, ce qui les met à risque d’être happés par une voiture.
Il existe par contre beaucoup de solutions de rechange que certaines villes commencent déjà à utiliser. Dans le nord de la Colombie-Britannique, à Toronto et dans quelques régions du Québec, on utilise le Beet 55 (fait à partir de jus de betteraves) lorsque la température chute sous -20 °C. Certains états américains utilisent du fromage saumuré. Cette substitution, tout aussi efficace, est dite être meilleure pour l’environnement. Avons-nous encore trouvé une solution qui limiterait le sel au garde-manger? Pas tout à fait, mais ça prendra du temps avant de trouver des méthodes abordables qui feront en sorte qu’on les utilise à grande échelle.
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