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Impacts régionaux

Disciplines : environmental problems

L’Arctique

L'Arctique, une région de la Terre où le réchauffement est le plus rapide, pourrait subir les effets les plus désastreux du changement climatique. Les scientifiques prévoient une fonte généralisée de la glace marine de l'Arctique — une vaste plate-forme gelée dont l'épaisseur a diminué de 40 % au cours des dernières années.

Essentielle à la survie du morse, de l'eider à tête grise, du narval, de l'omble chevalier et de nombreuses autres espèces, la glace marine sert de voie de déplacement pour le bœuf musqué, le caribou et le renard arctique, et de terrain de chasse pour les Inuit. Les algues qui vivent sous la glace marine constituent la base du réseau trophique marin polaire qui nourrit le plancton, les copépodes, les mollusques, les oiseaux de mer, les poissons et les mammifères.

Parmi les espèces les plus touchées, mentionnons le guillemot à miroir, un oiseau de mer dont les populations ont chuté depuis 1990, tandis que la fonte de la glace a accru les distances de vol qu'il doit parcourir pour s'alimenter. De même, l'ours polaire risque de perdre l'habitat gelé dont il a besoin pour chasser le phoque annelé, sa proie principale.

La Région du Pacifique

Les températures plus élevées de la Région du Pacifique pourraient causer une élévation du niveau de la mer, des inondations côtières, une diminution du débit des cours d'eau, des cycles plus fréquents d'inondations et de sécheresses et des pertes d'habitats sur terre et en mer. Le réchauffement de l'océan pourrait entraîner des déplacements des aires de dispersion et des sources d'alimentation de beaucoup d'espèces, passant de la loutre de mer au saumon sockeye. L'élévation du niveau de la mer pourrait menacer les basses terres côtières comme le delta du Fraser et provoquer des inondations et l'érosion des sols. Des précipitations plus abondantes pourraient causer des inondations dans tout l'intérieur de cette région.

Les Régions montagneuses de l'Ouest

Les conditions extrêmes du climat et l'altitude rendent les Régions montagneuses de l'Ouest particulièrement vulnérables au réchauffement des températures et à l'augmentation des précipitations. La neige plus profonde rend la recherche de nourriture plus difficile pour certaines bêtes comme le cerf et le wapiti. La fonte rapide des glaciers de basse altitude pourrait causer des glissements de terrain qui mettent en péril les habitats fauniques. Entre-temps, les végétaux et les animaux se déplacent en hauteur, et les espèces qui ne peuvent survivre que dans les plus hauts sommets doivent céder la place à celles qui proviennent des régions moins élevées.

La Région des Prairies

La hausse des températures, la diminution des précipitations, l'intensification de l'évaporation et la diminution de l'humidité des sols dans la Région des Prairies pourraient causer des pertes d'habitats terrestres et aquatiques. Plus de la moitié des étangs éphémères des Prairies pourraient disparaître. Ces milieux humides saisonniers sont des haltes migratoires et des habitats de nidification indispensables aux canards du Canada, dont le canard colvert, le canard d'Amérique et le canard pilet, et leur disparition pourrait être catastrophique non seulement pour la sauvagine, mais aussi pour les reptiles, les amphibiens et les mammifères.

Un temps plus chaud et plus sec pourrait transformer la Région de la forêt boréale, qui constitue le tiers des forêts de la planète. La fréquence accrue des feux de forêts et des attaques d'insectes ravageurs, le déplacement vers le nord des sols herbagers et le changement de la composition végétale de la forêt pourraient faire disparaitre la moitié de cet écosystème, mettant en péril les martes des pins, les tétras du Canada, les mésanges à tète brune et d'innombrables autres bêtes.

La Région des Grands Lacs et du Saint-Laurent

Les climatologistes prévoient des modifications importantes des terres et des eaux de la Région des Grands Lacs et du Saint-Laurent. Le réchauffement de l'atmosphère provoquera l'augmentation des températures des lacs, des ruisseaux et des rivières, ainsi qu'une évaporation accrue de l'eau. Les niveaux d'eau des lacs pourraient baisser d'un mètre, réduisant le volume d'eau qui coule dans ce réseau. Les poissons d'eaux froides, comme le saumon et la truite, et certaines espèces en péril comme la tortue ponctuée et la ketmie des marais, pourraient éprouver des pertes considérables d'habitats.

La Région de l'Atlantique

La Région de l'Atlantique est particulièrement vulnérable à l'érosion des côtes, à la réduction de la superficie des plages et des terres basses du littoral, ainsi qu'à la submersion des cordons d’îles, à cause de l'élévation du niveau de la mer. Les terres humides côtières, adaptées à un mélange unique d'eau douce et d'eau salée, sont les plus en péril. Les pluies plus fortes augmenteraient la quantité d'eau de ruissellement qui pollue les eaux côtières. Les changements de la température de la mer pourraient influer sur les aires de dispersion et de distribution, ainsi que sur les sources de nourriture des oiseaux de mer et des mammifères marins.

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