Liens connexes
Tous les fleuves se déversent dans la mer
Même si vous n'avez jamais vu la mer, vous êtes liés à elle. C'est parce que l'eau s'achemine toujours vers la mer par un réseau de ruisseaux, d'étangs, de marais, de lacs et de rivières. Tous ces cours et plans d'eau recueillent l'humidité qui s'écoule des terres avoisinantes. Toutes les terres sont divisées en bassins versants — c'est-à-dire, des régions terrestres qui s'écoulent dans des masses d'eau particulières.
Un bassin hydrographique comprend tous les bassins versants qui s'écoulent dans une masse d'eau salée, comme un océan. Les six bassins hydrographiques du Canada portent le nom de leurs destinations finales : les bassins des océans Pacifique, Atlantique (fleuve Saint- Laurent) et Arctique, ainsi que ceux de la baie d'Hudson, du golfe du Mexique et le bassin Intérieur. Dans quel bassin hydrographique habitez-vous? À présent, voyez-vous comment vous êtes reliés à l'océan par le réseau de cours d'eau dans lequel vous habitez?
Les systèmes de vie
Un écosystème est une collectivité d'éléments biotiques (vivants) qui agissent les uns sur les autres et d'éléments non biotiques (non vivants). Un écosystème peut être aussi gros qu'une planète ou aussi petit qu'une flaque d'eau. Peu importe sa taille, l'écosystème se compose d'éléments biotiques (tous les organismes vivants) ainsi que d'éléments non biotiques (sol, pierres, air et eau). Différents écosystèmes sont reliés entre eux par des éléments communs, comme l'eau, l'air ou même des espèces sauvages qui se déplacent d'une zone écologique à une autre.
Aucun être vivant ne peut survivre sans humidité. Tous les écosystèmes ont donc besoin d'eau. Les écosystèmes aquatiques contiennent soit de l'eau douce ou de l'eau salée. Les écosystèmes d'eaux douces comportent des eaux calmes ou stagnantes et des eaux vives. Les étangs, les lacs, les marais, les marécages, les mares vaseuses, les puits naturels et les flaques d'eau sont des exemples d'écosystèmes d'eaux calmes ou stagnantes. Les ruisseaux, les rivières et les fleuves sont des exemples d'écosystèmes d'eaux vives.
Les écosystèmes marins comprennent les zones côtières et les océans. Les écosystèmes côtiers comptent des plages rocheuses et sablonneuses ainsi que des bâches, des estuaires (embouchures des fleuves où les eaux salées et les eaux douces se mêlent), des marais salés et des vasières. Les écosystèmes marins comportent des collectivités pélagiques (eaux en mouvement) et des collectivités benthiques (le fond marin).
Les eaux du plateau continental (parfois appelées eaux néritiques) et celles de la haute mer sont des exemples de milieux pélagiques. Le plateau continental est la région près de la côte où le fond marin se situe à moins de 200 à 500 mètres sous la surface de la mer. Ces eaux représentent moins de 10 % de l'océan, pourtant elles contiennent 90 % de ses formes de vie.
La diversité fait la force
Personne ne sait combien d'espèces de tout genre vivent sur la planète. Environ 1,4 million d'espèces ont été identifiées jusqu'à présent, mais les scientifiques croient qu'il pourrait y en avoir de 10 à 80 millions. Ce conglomérat étonnant d'organismes vivants est appelé biodiversité, ce qui signifie tout simplement une « variété d'espèces vivantes ».
Il existe trois types importants de biodiversité — la diversité génétique, la diversité des espèces et la diversité des écosystèmes :
- Diversité génétique. Chaque espèce possède des gènes uniques qui ne se retrouvent dans aucune autre forme de vie. Ces gènes fournissent les «plans détaillés », ou les instructions de fonctionnement, qui adaptent une espèce à ses conditions de vie particulières. Ils indiquent à l'organisme vivant comment grandir et comment survivre. Les gènes indiquent aux baleines comment et où elles doivent migrer, ou aux poissons les meilleurs endroits pour frayer. Des plans détaillés similaires se retrouvent également chez les humains, et ils ont évolué au cours de millions d'années.
- Diversité des espèces. Chacun des écosystèmes contient une variété d'espèces qui dépendent les unes des autres pour leur survie, de plusieurs façons. Parfois les liens sont évidents. Un poisson peut être mangé par un oiseau ou un phoque, mais il peut lui-même manger des poissons plus petits, des insectes et des plantes. Toutefois, un bon nombre de liens entre les espèces ne sont pas aussi faciles à observer, et certains sont très complexes. Par exemple, les graines de tomates des Galapagos doivent être mangées par les tortues géantes des Galapagos avant de pouvoir germer. Les écosystèmes qui comptent une grande variété d'espèces sont mieux en mesure de s'adapter aux perturbations, comme les fluctuations des sources d'alimentation ou des populations d'espèces sauvages. D'autre part, si une seule espèce dans un écosystème moins diversifié vient à disparaître ou est en péril, l'ensemble du système pourrait s'effondrer. C'est parce que toutes les choses vivantes sont interdépendantes d'une façon ou d'une autre. Si nous éliminons une espèce, toutes les autres espèces en ressentiront des répercussions — y compris l'être humain.
- Diversité des écosystèmes. Il existe une variété inouïe d'écosystèmes. Chacun d'eux comporte un assortiment particulier d'espèces, dont certaines ne se retrouvent nulle part ailleurs sur Terre. Quelques exemples d'écosystèmes sont les montagnes, les prairies, les océans, les côtes rocheuses et les marécages — mais il en existe beaucoup d'autres. En outre, des écosystèmes similaires dans des régions éloignées de la planète peuvent accueillir des espèces sauvages assez différentes. Par exemple, une forêt de varech au large des côtes de la Nouvelle-Écosse n'est pas semblable à celle qu'on retrouve le long des côtes de la Nouvelle-Zélande.
Qu'est-ce qu'un océan?
Les scientifiques définissent les océans comme des étendues d'eau salée qui couvrent près des trois quarts de la surface de la Terre. Imaginez — un océan peut atteindre une profondeur de 10 km I La lumière du soleil ne pénètre que de 30 à 120 mètres sous les vagues. C'est pourquoi les plantes marines qui aiment le soleil sont florissantes près de la surface. Ces plantes — en particulier les minuscules algues flottantes qu'on appelle phytoplancton — produisent suffisamment de nourriture et d'oxygène pour assurer la survie d'une variété incroyable d'espèces marines.
Toutes les interactions complexes qui se produisent au sein des écosystèmes sont importantes — souvent de façon que nous n'avons pas encore réussi à comprendre. Par exemple, les populations d'huîtres américaines de la baie Chesapeake ont chuté de 99 % entre 1870 et 1992. À une certaine époque, elles étaient si nombreuses qu'elles filtraient les eaux de la baie tous les trois jours. À présent, le même processus prend une année complète, ce qui est une raison pour laquelle l'eau est si boueuse et faible en oxygène.
Saviez-vous que . . .?
Les océans fournissent la majeure partie de l'eau dont nous avons besoin pour survivre. Depuis l'origine du monde, on retrouve la même quantité d'eau dans le mouvement perpétuel appelé cycle hydrologique. D'abord, la chaleur du soleil transforme l'eau en vapeur (évaporation). Les plantes aussi dégagent de la vapeur par leurs feuilles. Ensuite, lorsque la vapeur se refroidit, elle retombe sur la terre sous forme de pluie, de neige ou de grésil. Les océans jouent un rôle déterminant dans ce cycle : chaque année, environ 330 000 km3 d'eau s'évaporent des océans! (Souvenez-vous que le sel ne s'évapore pas.) En tout, les océans fournissent 97,5 % de l'eau du globe et couvrent environ 75 % de sa surface.
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