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Des nichoirs pour les canards de mer

Les biologistes des oiseaux aquatiques du Canada sont très inquiets de la chute des populations de plus de la moitié de nos quinze espèces de canards de mer. Ils doivent en apprendre davantage sur l'écologie de ce groupe de canards moins bien compris que les autres, sur les dynamiques de ses populations et sur les périls auxquels il est exposé. L'eider remarquable, le canard kakawi, le canard arlequin et d'autres espèces ont un mode de vie adapté à l'eau salée de manière si spécialisée que leur histoire naturelle diffère beaucoup de celle de la plupart des oiseaux aquatiques. Des approches de conservation inédites seront nécessaires pour que leurs populations se rétablissent.

Les organismes de la faune des quatre coins de l'Amérique du Nord ont relevé quatre menaces principales qui pèsent sur les canards de mer : la connaissance insuffisante de leur écologie, les contaminants, la chasse à outrance, ainsi que la perte et la dégradation de leurs habitats. Ils ont également reconnu le besoin d'activités concertées de recherches, de surveillance et de gestion pour assurer la conservation des populations. Des organismes partenaires au sein du Plan nord-américain de gestion de la sauvagine mettent en œuvre le Plan conjoint des canards de mer (site Web en anglais) en vue de sauver ces oiseaux aquatiques.

Vous pouvez participer en réalisant des projets visant la conservation d'aires de reproduction, d'escales de migration et de sites d'hivernage. L’exploitation forestière, la coupe du bois de chauffage et l'aménagement du territoire ont laissé en plan un grand nombre de canards (les harles et les garrots). Ces oiseaux nichent dans les cavités creusées dans les arbres par des pics près des marécages, des étangs, des lacs et des ruisseaux à l'intérieur des terres — des habitats qui disparaissent rapidement.

Faites votre part pour résoudre la situation critique des canards de mer en veillant à la conservation de ces sites et en installant des nichoirs le long des rives boisées.

  • En utilisant un type de bois qui résistera aux intempéries, de préférence du cèdre, construisez un nichoir muni d'un toit incliné et en surplomb à l'avant et à l'arrière.
  • La boîte devrait mesurer 60 cm de haut; son plancher devrait mesurer 30 cm sur 30 cm; le trou d'entrée, de forme ovale, devrait être à 46 cm du plancher et mesurer 8 cm de haut sur 10 cm de large pour les harles couronnés, 10 cm sur 13 cm pour les grands harles et 9 cm sur 12 cm pour les garrots communs et les garrots de Barrow. Pour les petits garrots, la boîte devrait mesurer 45 cm de haut; son plancher devrait mesurer 18 cm sur 18 cm; le trou d'entrée, rond, devrait être à 35 cm du plancher et mesurer 7,5 cm de diamètre.
  • Fixez un bande de 8 cm de large de treillis métallique au panneau avant, à l'intérieur, pour permettre aux canetons de grimper jusqu'au trou d'entrée et de bondir dehors.
  • Garnissez l'intérieur de 10 cm de copeaux de cèdre.
  • Fixez la boîte à un arbre isolé (à une hauteur de 3 à 6 m), face au plan d'eau, ou bien sur un poteau, à une hauteur de 1,2 à 1,8 m au-dessus de la surface de l'eau, en veillant à ce que le trou d'entrée ne soit pas obstrué. Pour tenir les ratons laveurs à l'écart, installez un dispositif conçu à cet effet ou bien une bande d'aluminium autour du tronc de l'arbre ou de la base du poteau.
  • Inclinez le nichoir légèrement vers l'avant, pour permettre aux canetons d'en sortir plus facilement.
  • En règle générale, il est utile d'installer deux nichoirs par hectare de terre humide.
  • À l'automne, inspectez la boîte, nettoyez-la et mettez-y de nouveaux copeaux de bois.

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