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Protection des endroits sauvages spéciaux du Canada

Disciplines : geography, history, language arts, social studies

Les endroits sauvages sont essentiels au maintien de la biodiversité à tous les niveaux (génétique, espèce et écosystème). Les grands endroits sauvages sont des habitats essentiels à la faune. Même les petits coins sauvages dans la cour peuvent offrir des corridors de déplacement, des abris temporaires et d'autres éléments indispensables aux papillons et aux oiseaux migrateurs, ainsi qu'à la faune urbaine.

Les aires naturelles protégées maintiennent les fonctions écologiques essentielles (cycle de l'eau, cycle des nutriments) dont dépendent toutes les choses vivantes. Les nombreuses initiatives locales contribuent à la santé de la planète.

Les aires protégées sont importantes pour tous les gens, à des fins récréatives, culturelles et spirituelles. C'est excellent de planifier des vacances dans un endroit sauvage célèbre au monde, mais les regains d'énergie que nous donnent nos endroits spéciaux locaux ont beaucoup plus d'importance pour notre bien-être.

Comment protégeons-nous les endroits sauvages?

Nous protégeons les endroits sauvages en veillant à ce que notre propre comportement soit respectueux. Cela signifie de ne pas cueillir ou endommager les plantes et les animaux sauvages, et de ne pas laisser de déchets ou de « traces ». Nous pourrions aussi avoir une rencontre avec la famille, les amis, les directeurs d'école, pour décider d'un mode de « gestion » d'un endroit sauvage. Ce genre d'initiative est parfois appelé « intendance privée » parce que des particuliers ou des petits groupes prennent la responsabilité de protéger et de mettre en valeur cet endroit. Ce genre de protection sans caractère officiel est important, efficace et durable.

Sur un plan plus officiel, nous avons convenu de protéger certains endroits spéciaux par le biais de lois, d'ententes et de traités internationaux. En fait, le Canada a signé la Convention internationale sur la diversité biologique, qui donne la définition suivante de zone protégée : « toute zone géographiquement délimitée qui est désignée, ou réglementée, et gérée en vue d'atteindre des objectifs spécifiques de conservation ». La protection officielle peut être très efficace sur une longue période parce qu'elle est souvent appuyée par des lois.

Des organismes provinciaux et fédéraux, comme les gouvernements, sont en mesure de rassembler de nombreuses aires spéciales plus petites en réseaux d'aires protégées pour assurer une protection plus complète des valeurs désirées. Un réseau de parcs provinciaux, par exemple, peut inclure des douzaines ou même des centaines d'endroits différents pour veiller à ce que tous les genres d'écosystèmes (et d'espèces sauvages) continuent d'exister. Les réseaux pancanadiens comme nos réserves et nos parcs nationaux, de même que les réseaux internationaux, comme la Convention sur les zones humides d'importance internationale, peuvent offrir une protection aux espèces migratrices, et par conséquent, doivent comprendre des habitats qui s'étendent sur des continents ou des hémisphères. Ces réseaux se complètent et nous permettent d'assurer une protection globale.

Genres d’aires protégées

Voici quelques exemples de protection à divers paliers :

Palier local

  • Intendance des terres privées par le propriétaire, comme les membres du Backyard Gardening Committee qui ont aménagé un jardin modèle d'un pré de chênes de Garry à Victoria, en Colombie-Britannique, dans le cadre du programme « Jardins des années d'or » de la FCF, ou des sociétés qui créent des aires protégées comme La dune de Bouctouche au Nouveau-Brunswick.
  • Intendance des terres publiques comme les terrains des écoles.
  • Protection officielle par les autorités municipales qui mettent en réserve des parcs, des ceintures de verdure et des terres protégées ayant des fonctions écologiques importantes comme la lutte contre les inondations et l'érosion, ainsi que l'alimentation de la nappe phréatique. Les municipalités adoptent aussi des règlements pour contrôler l'abattage des arbres et l'usage d'herbicides sur les terres privées.

Paliers provinciaux et territoriaux

  • Des sociétés et des organismes environnementaux non gouvernementaux (OENG) peuvent acheter des terres, les placer dans une « fiducie » publique et les gérer à des fins de conservation (Conservation de la nature Canada, Prince Edward Island Nature Trust).
  • Les gouvernements provinciaux et territoriaux mettent en réserve des terres pour créer des parcs, des refuges fauniques et des réserves écologiques afin de protéger la biodiversité.

Palier national
• Le gouvernement fédéral protège la biodiversité, les valeurs culturelles et les caractéristiques naturelles uniques par le biais de plusieurs réseaux pancanadiens incluant les réserves et les parcs nationaux, les réserves nationales de faune, les refuges d'oiseaux migrateurs et les réserves marines de faune.

Palier international

  • Le programme des Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) est une coalition mondiale d'organismes dans plus de 100 pays, dont l'objet est de protéger tous les oiseaux sauvages et leurs habitats.
  • Les réserves de la biosphère de l'UNESCO sont des zones reconnues par les Nations Unies parce qu'elles répondent à trois objectifs : conservation, développement durable, recherches et éducation. Certaines parties de ces réserves sont également désignées sites RAMSAR ou sites du patrimoine mondial. (UNESCO est l'acronyme anglais de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture.)
  • La Convention de RAMSAR, également appelée la Convention sur les zones humides d'importance internationale, est un traité intergouvernemental dans le cadre duquel 160 pays protègent actuellement 1932 zones humides importantes dans le monde entier.
  • Les sites du patrimoine mondial sont des sites culturels ou naturels ayant une valeur universelle exceptionnelle.

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