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Protégeons les habitats aquatiques

Notre pays possède le plus long littoral au monde. Arrivons-nous à nous représenter tous les trésors naturels, culturels et commerciaux que contiennent nos eaux salées? Nous ne faisons que commencer à donner au patrimoine marin dont nous sommes responsables l'attention et la protection méritées.

Le besoin urgent d'agir est clair quand on considère certains indices comme le risque de disparition de migrateurs des océans, y compris la baleine boréale, le pluvier siffleur, le béluga du Saint-Laurent et la tortue luth, le fait que des millions de saumons migrateurs ne retournent pas à leurs frayères, sur la côte est comme sur la côte ouest, et les dommages qui ont été faits à des milieux cruciaux, par exemple le golfe du Maine, à cause de la surpêche, de produits chimiques toxiques et des exploitations côtières.

Pour assurer la conservation de migrateurs marins et de l'ensemble de la faune des océans, le Canada réserve certaines parties importantes de la mer comme aires marines protégées (AMP). Ces sites varient énormément quant à leur taille, leur organisation, leur niveau de protection et leur classification. Le programme des AMP est issu de la toute nouvelle Loi sur les océans, qui accorde à trois ministères fédéraux — Agence Parcs Canada, Environnement Canada et Pêches et Océans Canada — la responsabilité d'établir des zones protégées. Les collectivités côtières, les pêcheurs, les naturalistes, les groupes autochtones et toute personne que concerne le bon état de milieux aquatiques peuvent se joindre à des initiatives de création d'AMP ou en entreprendre de nouvelles.

C'est une initiative populaire de ce type qui a donné lieu à la création de la réserve faunique nationale d'Igalirtuuq dans les Territoires du Nord-Ouest (un lieu de rassemblement crucial pour la baleine boréale, une espèce en péril) et du parc marin du Saguenay — Saint-Laurent, au Québec, qui abrite les bélugas du fleuve Saint-Laurent, une population en voie de disparition.

Les AMP protègent non seulement des migrateurs marins, mais également des poissons ayant une valeur commerciale, la biodiversité des océans, des habitats essentiels, notamment des aires de reproduction et d'alimentation, des sites productifs sur le plan biologique, par exemple des marais côtiers et des estuaires, ainsi que des lieux qui ont une importance historique et archéologique. En outre, elles offrent des possibilités éducatives, sont utiles à la recherche scientifique marine et favorisent le tourisme.

Si vous connaissez un lieu important ou vulnérable dans les Grands Lacs ou l'un des trois océans entourant le Canada, voici comment vous pouvez vous porter à son secours :

  • Renseignez-vous davantage sur les AMP en vous adressant à l'un des trois ministères fédéraux qui participent au programme.
  • S'il existe déjà une AMP dans votre région, vous pouvez proposer votre contribution bénévole à sa gestion.
  • Renseignez-vous pour savoir si on a l'intention de créer une AMP dans votre région. Vous pouvez offrir bénévolement votre aide à un groupe axé sur la conservation de la nature, à un groupe de naturalistes ou à un groupe autochtone de votre région qui cherche à établir une AMP.
  • Vous pouvez proposer vous-même la création d'une AMP. Conjuguez vos efforts avec ceux d'autres personnes qui se préoccupent de la situation.
  • Exprimez votre appui pour les AMP auprès de tous les ordres de gouvernement (municipal, provincial ou territorial, fédéral).

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