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Que faire pour changer les choses

Disciplines : science

Par où commencer?

Alors, vous voulez aider nos océans! La première chose à faire est de vous instruire sur le sujet. Votre enthousiasme ralliera d'autres personnes à cette cause. Chaque projet ou activité aidera nos océans à demeurer en santé. Rappelez-vous qu'un grand nombre de petites interventions combinées donnent d'énormes résultats.

Voici quelques suggestions :

  • Si vous habitez à l'intérieur des terres, jumelez-vous avec une école située près de la mer dans votre pays ou dans un pays en développement. Échangez des projets, des données, des idées.
  • Apprenez à connaître un écosystème marin (forêt de varech, récif corallien, etc.).
  • Invitez un expert en océanologie à parler à votre classe ou à votre école.
  • Parlez-en aux autres — faites des exposés devant des groupes communautaires ou paroissiaux et des clubs philanthropiques.
  • Célébrez la Journée des océans dans votre école ou collectivité.
  • Préparez un communiqué ou un message d'intérêt public sur la Journée des océans.
  • Dessinez une baleine géante grandeur nature ou une tortue de mer dans le parc de stationnement de votre école. Faites de la Journée des océans une activité annuelle.
  • Demandez à toute votre école de porter du bleu à l'occasion de la Journée des océans.
  • Joignez-vous à un club environnementaliste ou formez-en un.
  • Dessinez des autocollants de pare-chocs et vendez-les au profit de la recherche océanographique.
  • Préparez un repas inspiré du thème des océans.
  • Écrivez des lettres à vos députés sur l'importance des océans.
  • Utilisez un bateau à voile, un canot, une bicyclette ou vos pieds au lieu d'une embarcation à moteur ou d'une voiture.
  • Conservez l'eau à la maison et à l'école.
  • Renseignez-vous sur ce que fait votre collectivité pour combattre la pollution.
  • Dessinez des silhouettes de baleines près des bouches d'égouts dans la rue pour rappeler aux gens que, tôt ou tard, tout s'écoule dans la mer.

Respectez les écosystèmes côtiers

Les êtres humains et les espèces sauvages dépendent des zones côtières pour se nourrir, s'abriter et se détendre. Parfois, ces usages causent des conflits, comme dans le cas du pluvier siffleur. Cet oiseau de rivage fait son nid sur des plages que les gens fréquentent — et c'est peut-être pourquoi l'espèce est en danger de disparition. Les véhicules tour terrain, les animaux de compagnie, les êtres humains et le bétail effrayent les poussins et fracassent accidentellement les œufs bien camouflés.

Dans les régions canadiennes où niche cette espèce, des bénévoles protègent les plages de nidification durant les périodes critiques. Ils posent également des affiches et renseignent le public sur la situation précaire de cet oiseau de rivage. Y a-t-il un animal dans votre région qui fréquente la mer et qui a besoin d'un coup de pouce? S'il n'y a pas de programme en cours, pouvez-vous en lancer un? Sinon, voici quelques conseils sur la façon de traiter les écosystèmes côtiers avec respect :

  • Si vous retournez une pierre, faires-le doucement. Puis, replacez-la comme elle était, car vous venez de soulever le toit d'une maison habitée.
  • Ne laissez pas d'amas de sable ou de boue sur la plage. Les animaux pourraient s'y creuser un chemin, puis être emportés par la marée et mourir. Les ornas pourraient aussi tuer les petites palourdes et d'autres espèces en barrant leur chemin souterrain.
  • Si vous examinez une espèce qui vit sous les algues, recouvrez-la d'herbages mouillés pour éviter que le soleil ne l'assèche.
  • Sur les rivages rocheux, évitez d'écraser les mollusques ou les autres espèces qui vivent dons ce milieu.
  • Ne déplacez jamais les animaux d'un endroit à un outre. Ne les rapportez pos à la maison non plus.
  • Laissez les coquillages là où vous les trouvez. L'un d'eux pourrait devenir l'abri d'un bernard-l'ermite!
  • Ramassez tous les déchets. Les ordures attirent les prédateurs qui mangent les œufs et les petits.
  • Organisez le nettoyage d'un rivage et ramassez les déchets une fois par semaine ou par mois.
  • Informez votre école, votre famille et la collectivité des dangers que représentent le plastique et les outres rebuts pour les espèces sauvages.
  • Joignez-vous à un groupe local de lutte contre les déversements de déchets dans les cours d'eau. Si ce genre de groupe n'existe pas, pourquoi ne pas en former un!
  • Communiquez avec les autorités de gestion des côtes de votre région. Demandez si vous  pouvez collaborer avec elles d'une façon quelconque pour aider les espèces et les écosystèmes sensibles. Peut-être que vous pourriez foire des affiches pour prévenir les gens de la présence d'un endroit vulnérable près de chez vous. Un autre exemple de ce genre de collaboration est un programme en vigueur sur la côte nord de Trinidad. À cet endroit, le gouvernement et des bénévoles locaux donnent un coup de pouce à la tortue luth qui est menacée de disparition, en bloquant l'accès aux plages de nidification durant les périodes critiques pour permettre l'incubation et l'éclosion des œufs des tortues en route sécurité.

Liste de contrôle de l'étude d'un rivage

Voici ce que vous devez rechercher lorsque vous étudiez les usages de votre zone côtière :

emorquez-vous des signes d'utilisations conflictuelles? Par exemple, y a-t-il des chemins, des bâtiments ou des quais qui perturbent les endroits où vivent les espèces sauvages?

  • Soupçonnez-vous que des pesticides, des herbicides ou des engrais des pelouses et des champs se déversent dons l'eau?
  • Les herbes marines sont-elles enlevées ou est-ce que du sable est versé dans l'eau pour transformer le rivage en plage?
  • Remarquez-vous des ordures, comme des socs de plastique ou des lignes de pêche, le long du rivage ou dons l’eau?
  • La végétation du rivage a-r-elle été enlevée ou coupée pour faire place a une zone récréative ou autre aménagement du terrain?
  • Les industries, les maisons ou les bateaux déversent-ils des déchets dans l'eau?
  • Remarquez-vous des signes d'hydrocarbures le long du rivage ou sur l'eau?
  • Si vous notez des utilisations conflictuelles des zones côtières. pensez à des moyens d'améliorer la situation. Vous pourriez faire pression pour qu'on effectue les changements nécessaires — ou foire vos propres changements en vous inspirant des idées suggérées dans le présent guide.

Examinez minutieusement un rivage

Vous pouvez en apprendre beaucoup sur les utilisations conflictuelles des zones côtières en examinant le littoral d'un océan ou une plage municipale. Repérez les habitats sains ou abîmés. À partir des données recueillies, préparez une carre du rivage indiquant les façons de mieux gérer le rivage pour les personnes et les outres espèces vivantes.

Les eaux d'égout

Même si vous vivez à l'intérieur des terres, les activités de votre collectivité influent sur les océans. Par exemple, l'eau utilisée par les gens de votre localité s'écoule, rôt ou tard, dans l'océan. Les produits chimiques agricoles sont rejetés dans les ruisseaux, les rivières et les lacs avec le fumier provenant des animaux de ferme. Les sources intérieures d'eaux usées et de rejets industriels atteignent l'océan par l'air ou par l'eau. Vérifiez si ces problèmes existent dans votre localité. Recherchez en outre des moyens écologiques d'aider les océans, notamment des propriétaires fonciers qui laissent pousser la végétation le long des berges des rivières pour aider à filtrer l'eau et à prévenir l'érosion, ou des entreprises, des hôpitaux et des écoles qui ont réduit la pollution de l'air et de l'eau.

  • Explorez les façons dont votre collectivité contribue à la pollution de l'océan. Prenez des socs de plastique à titre d'exemple de pollution. Voyez comment des sacs de plastique jetés dons un lieu abandonné de votre localité peuvent se retrouver dons l'océan. Énumérez les problèmes que les sacs pourraient représenter pour un écosystème marin. Quelles outres formes de pollution marine pourraient provenir de votre localité? Pensez à des moyens de prévenir la pollution de l'océan dans votre collectivité, à la maison ou à l'école.
  • Renseignez-vous s'il y a une usine d'épuration des eaux usées dans votre localité. Prenez rendez-vous pour y faire une visite guidée.
  • Avant la visite, rédigez une liste de questions. Depuis quand l'usine existe-t-elle? Quelle quantité d'eau usée y passe chaque semaine, chaque année? Quel procédé d'épuration y est employé et comment fonctionne- t-il? Où vont les boues résiduelles?
  • Désignez un membre de votre groupe qui notera les réponses. Votre professeur peur vous aider. Ne vous contentez pos de réponses vagues. Posez des questions jusqu'à ce que vous obteniez une réponse claire.
  • Rédigez un rapport de vos observations et présentez un exposé aux élèves de votre école.
  • Écrivez une lettre de remerciement après votre visite. N'oubliez pas d'inclure quelques-uns de vos commentaires. Envoyez des exemplaires du rapport à votre conseil municipal et aux ministères intéressés.
  • Si votre ville n'a pos d'usine de traitement des eaux usées, ou que l'usine est désuète, organisez une compagne pour obtenir des changements.
  • Faites une présentation devant le conseil municipal

Vigilance

Les pays traitent les ressources marines qui se trouvent dons la zone de 200 milles (ou 370 km) de leurs côtes comme si elles leur appartenaient. Ils veulent que cette frontière imaginaire empêche les navires de pêche étrangers de capturer trop de poissons. C'est ce qu'on appelle des zones économiques exclusives.

Les responsables des océans varient d'un pays à l'autre. Dans beaucoup de pays, la marine ou la garde côtière s'en charge et surveille les activités humaines sur l'océan. Ainsi, au Canada, le ministère des Pêches et des Océans s'occupe du poisson, tandis qu'Environnement Canada assure la prévention et la réduction de la pollution, ainsi que la conservation des espèces sauvages marines. Par contre, d'autres pays, comme nombre de pays africains, n'ont pour ainsi dire pas les moyens de s'occuper de leurs océans.

Environ 30 pays ont désigné des zones marines protégées pour sauvegarder les écosystèmes marins, de même que les espèces en danger de disparition, et sensibiliser la population à l'importance des océans. La Nouvelle-Zélande, l'Australie, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Afrique du Sud, la Fronce et le Belize comptent le plus grand nombre de zones protégées. Combien de zones protégées se trouvent dans votre région? Quelles réglementations protègent les écosystèmes marins? Connaissez-vous un endroit qui devrait être protégé? Que pouvez-vous foire pour qu'il le soit?

Gens et pays interviennent

Partout dans le monde, de plus en plus de gouvernements, d'organismes et de particuliers viennent en aide à nos océans en difficulté.

Grâce à de nombreux projets outre-mer, notamment en recherche et en formation, le Canada encourage la collaboration entre les pays tributaires de la mer pour leur subsistance et leur revenu. Cela permet aux pays en développement de gérer leurs ressources marines avec beaucoup plus de rigueur et de discernement.

  • Dans l'océan Pacifique Sud et la mer des Antilles, l'Agence canadienne de développement international (ACDI) a appuyé des recherches en vue d'améliorer les pêches et de resserrer les lois protégeant le poisson.
  • Les Nations Unies ont vu à ce que des pays d'Afrique et en bordure de l'océan Indien collaborent à l'application des lois régissant la pêche.
  • Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) aide les gens à organiser des exploitations aquicoles (établissements où l'on tait « l'élevage » du poisson).

Voici d'autres exemples :
• Un habitant de l'île Negros, aux Philippines, a commencé à replanter des mangroves détruites. Sa croisade a bientôt rallié toute la collectivité lorsque les gens ont constaté que les arbres attiraient des chimères, des palourdes, des crabes et d'autres espèces sauvages. Par la suite, le gouvernement des Philippines a accordé un contrat de 25 ans aux collectivités de l'île pour l'entretien des côtes.
• Les Philippins qui prennent les poissons d'aquarium apprennent à utiliser des filets inoffensifs pour l'environnement au lieu du cyanure mortel pour les coraux et certaines espèces de poissons.
• Les pêcheurs commerciaux de la côte est du Canada ramènent leurs déchets au port, au lieu de les jeter par-dessus bord. Aujourd'hui, les bateaux de pêche de la côte acadienne du Nouveau-Brunswick rapportent environ 9 500 kg de déchets chaque semaine.

Voguez sur la vague d'entrain

Rappelez-vous que chaque petit geste compte pour les océans.

  • L'écosystème marin que vous protégez est un élément important du système de survie de la terre.
  • L'étude ou l'activité en classe a aidé à sensibiliser les gens au rôle de l'océan dans notre vie.
  • Vos interventions anti-pollution ont soulagé les problèmes du globe tels la pollution de l'océan et l'effet de serre.
  • Votre entrain et votre intérêt ont encouragé les autres à intervenir.
  • En protégeant les océans, vous avez contribué à la diversité des espèces sauvages.
  • Vous avez encouragé plus de gens à prendre leurs responsabilités face à l'environnement en leur montrant l'importance de la santé des océans.

L’ACDI protège l’environnement

L'Agence canadienne de développement international (ACDI) soutient les pays en développement par des projets de protection de l'environnement et de conservation des ressources naturelles, ainsi que par l'amélioration des soins de santé, de l'éducation, des droits de la personne et d'autres besoins fondamentaux.

Exemples de projets :

  • Dans le cadre d'un programme réalisé en collaboration avec plusieurs pays et organismes, l'ACDI aide à surveiller et à prévenir diverses sources de pollution en Indonésie, en Malaysia, aux Philippines, à Singapour et en Thaïlande.

• L'ACDI contribue au financement de programmes aux Philippines et en Indonésie en vue de rétablir la santé des récifs endommagés par des produits toxiques et des explosifs utilisés pour capturer le poisson.
• Dans l'océan Pacifique Sud, l'ACDI surveille les exploitations minières de potasse, de sables coralliens, de pétrole et de gaz pour aider à gérer l'océan de façon judicieuse.
• L'ACDI participe aux programmes de nettoyage des déversements d'hydrocarbures et de remise en état des récifs endommagés dans la mer des Antilles.

Le CRDI aide les gens à résoudre des problèmes

Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) aide la population des pays en développement à trouver des solutions aux problèmes qui touchent leur environnement, les océans et le poisson, la santé, l'alimentation, la technologie, la société, l'économie et les communications.

Projets :

  • Les environnementalistes du Canada, de la Colombie et du Venezuela sont en train de constituer des banques d'échantillons de gènes de poissons — les substances chimiques naturelles qui déterminent la formation d'un organisme. Des groupes locaux, comme la nation indienne Shuswap de Colombie- Britannique, apprennent comment constituer leurs propres banques afin de préserver les gènes des espèces de poissons en voie de disparition.
  • Les espèces côtières disparaissent rapidement aux Philippines à cause de la surpêche, de la pollution et de la concentration de population trop près des côtes. Cette situation pourrait entraîner la perte de milliers d'emplois. Un projet communautaire aidera à préserver les habitats marins et les espèces qui y vivent.
  • L'huître qui sécrète le nacre de perle est chère aux nomades de la mer Rouge. Un projet du CRDI établira des fermes familiales dans quatre endroits, aidera à chercher de meilleurs moyens de faire l'élevage des huîtres et étudiera des moyens de vendre les huîtres au Soudan et en Égypte.

La FCF œuvre en faveur des espèces sauvages

La Fédération canadienne de la faune (FCF) est le plus important organisme voué à la conservation des ressources naturelles au Canada. Elle défend les espèces sauvages grâce à ses programmes d'éducation et de sensibilisation. Elle finance également des projets de recherche, accorde des bourses d'études et travaille avec les gouvernements pour assurer l'adoption des meilleures lois environnementales possibles.

Exemples :

  • À la fin de 1994,130 000 jeunes Canadiens et Canadiennes avaient participé au programme Habitat 2000 de la FCF. Ce programme éducatif montre aux jeunes des moyens d'améliorer les habitats fauniques terrestres et marins.
  • Le programme éducatif de la FCF Atout-Faune sensibilise les jeunes aux questions environnementales comme la surpêche, la pollution de l'eau et les écosystèmes aquatiques. En 1993, le Guide des activités Atout-Faune a été utilisé par plus de 50 000 enseignants et enseignantes d'écoles primaires et secondaires.
  • La FCF finance de nombreux projets comme la recherche sur les substances chimiques toxiques trouvées dans les carcasses des bélugas du Saint- Laurent, l'étude du grizzli et de l'ours noir dans le nord de la Colombie-Britannique et la recherche sur une maladie touchant le doré dans toute l'Amérique du Nord.

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