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Résumé

Les océans représentent la dernière frontière véritable sur la planète. En fait, nous connaissons probablement mieux la surface de la lune que le fond des océans. Même si vous n’avez jamais vu l’océan, vous y êtes relié. L’eau s’achemine continuellement vers l’océan à partir de chez vous, par un réseau de ruisseaux, d’étangs, de marais, de lacs et de rivières. Toute l’eau finit par s’écouler dans la mer, et c’est pourquoi il est vital de garder les aires humides propres et saines.

Projets de sensibilisation et d’action relatifs à l’océan

  • Fêtez la Journée de l’océan. Persuadez votre conseil municipal d’en faire officiellement un événement annuel.
  • Visitez un habitat aquatique. Il n’y a pas de meilleure façon d’apprendre à connaître les migrateurs des océans et leurs difficultés que de les visiter chez eux.
  • Suivez des migrateurs des océans. Suivez à la trace les déplacements des espèces migratrices des océans pour comprendre à quel point elles dépendent d’océans en santé pour survivre.
  • Adoptez un secteur riverain dans une ville ou assainissez un marais salé. Vos efforts nous permettront de nous rapprocher d’un équilibre délicat : l’équilibre entre nos besoins et ceux des autres choses vivantes avec lesquelles nous partageons nos incroyables régions côtières.
  • Apprenez de quelle façon vous êtes liés aux océans du monde. Les océans sont souvent situés dans l’« angle mort » de notre perception de cette planète qui nous donne la vie. En comprenant les océans, nous serons mieux en mesure de les protéger, tout en nous protégeant nous-mêmes. Après tout, nous pouvons tous tirer profit de la santé des océans.
  • Organisez une corvée de nettoyage des rivages. Les rivages sont des liens entre la terre et la mer. Ces bordures de nos lacs, cours d’eau, milieux humides et océans sont essentiels à tout ce qui vit.
  • Écrivez au rédacteur en chef de votre journal local. Exprimez vos préoccupations par rapport aux habitats océaniques et à la nécessité de les sauvegarder.

La migration de la faune des océans

La mer est une autoroute pour des milliards de bêtes qui y vivent, s’y reproduisent, y mangent et y jouent.

  • Des tortues d’une tonne comme la tortue luth suivent chaque été les courants chauds du Gulf Stream de la mer des Antilles jusqu’aux rivages atlantiques du Canada.
  • Le narval voyage des eaux ouvertes au large de la baie de Baffin vers les fjords étroits et les détroits de l’archipel Arctique dès que la glace se brise au printemps.
  • Le canard arlequin laisse derrière lui le froid confort de son habitat d’hiver sur les côtes est et ouest, puis se dirige vers les eaux intérieures pour se reproduire le long des torrents tumultueux des montagnes.
  • Le saumon, né dans des rivières ou des lacs, parcourt des milliers de kilomètres en mer, et retourne des années plus tard se reproduire dans sa frayère originale.

Ces voyages saisonniers ou migrations servent à assurer la survie de ces espèces.

  • La faune des océans peut migrer vers des lieux plus chauds, où la nourriture est plus abondante, ou encore vers des refuges protégés pour élever les petits.
  • Beaucoup d’animaux migrateurs comme la grue blanche d’Amérique, le saumon et le canard de mer font la navette entre des habitats océaniques et continentaux.
  • Leur survie dépend des maillons solides formant des chaînes continues d’habitats où ils peuvent s’alimenter et se reposer.

Si un seul de ces habitats est endommagé par l’intervention humaine, un maillon de la chaîne migratoire est brisé.

  • Les habitats les plus importants pour les espèces migratrices sont souvent ceux qui sont le plus durement touchés par les activités humaines.
  • C’est pourquoi un grand nombre de migrateurs des océans n’arrivent jamais à destination.
  • Et c’est pourquoi nous devons chercher à protéger les plages, les vasières, les rivières et les fondrières d’un océan à l’autre et du haut jusqu’au bas de l’hémisphère occidental.

Vous pouvez aider concrètement la faune migratrice des océans en entreprenant des projets liés à l’océan, puis en vous renseignant et faisant part aux autres des défis auxquels ces espèces doivent faire face.

Le garrot commun

Le garrot commun (Bucephala clangula americana) niche dans des creux d’arbres et se reproduit en forêt.

  • Aire de reproduction – la forêt boréale de Terre-Neuve à l’Alaska et du Minnesota à la Nouvelle-Angleterre.
  • Aire d’hivernage – le long des deux côtes océaniques et des grands systèmes fluviaux et de réservoirs, comme ceux du Saint-Laurent et du Mississipi.
  • Habitat – lacs et rivières en région boisée pendant la saison de reproduction; le long des baies et des côtes marines en hiver.
  • Menaces – contamination par les métaux lourds, déboisement, canalisation des rivières et exploitation industrielle le long des estuaires.
  • Enjeux pour la conservation – les chercheurs doivent évaluer les pertes d’aires de reproduction dues à l’exploitation forestière et arriver à mieux connaître les sites de mue et d’hivernage par rapport aux aménagements industriels.

Canards de mer

La chute des populations de 10 de nos 15 espèces de canards de mer a alarmé les biologistes canadiens de la faune aquatique. Ils doivent en apprendre davantage sur l’écologie, la dynamique démographique et les menaces à la santé de cet extraordinaire groupe de canards. Des espèces comme l’eider remarquable, le garrot de Barrow, le canard kakawi, le petit garrot, le bec-scie couronné et le canard arlequin sont tellement adaptées à la vie en milieu marin que leur histoire naturelle diffère de façon marquée de celle des autres espèces d’oiseaux aquatiques. La réduction de leur déclin exigera des méthodes uniques.

Des organismes de protection de la faune de partout en Amérique du Nord ont identifié quatre menaces principales aux canards de mer : le manque de connaissances au sujet de leur écologie, les contaminants chimiques, la chasse à outrance et la perte ou la dégradation des habitats. Ces organismes ont aussi reconnu le besoin de concertation en recherche, surveillance et aménagement afin de maintenir des populations saines. Un de ces organismes, le Conseil nord-américain de conservation des terres humides (Canada), de concert avec plus d’une douzaine de partenaires, a lancé un Plan conjoint du canard de mer, qui adopte une approche coordonnée pour sauver ces espèces.

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