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Que réserve l'avenir?
Le changement climatique résultant des activités humaines pourrait fort bien être le pire danger environnemental menaçant la vie sur Terre. Pour cerner les régions névralgiques et les périls possibles, les scientifiques utilisent des modèles de circulation générale générés par ordinateurs. Ils indiquent, par exemple, que les écosystèmes aquatiques sont particulièrement vulnérables à cause de leur capacité limitée d'adaptation aux changements du climat, et qu'en tant que pays du nord ayant le plus long littoral et plus d'eau douce que tout autre pays, nous pourrions être parmi les plus durement touches. Quelles autres prévisions ont-ils faites?
- À mesure que les températures augmentent, les eaux de la mer pourraient prendre de l'expansion, les calottes polaires, les glaciers et les glaces marines pourraient fondre plus rapidement qu'auparavant, élevant les niveaux de la mer d'un mètre à la grandeur de la planète, causant des marées plus hautes et submergeant les îles, endommageant les littoraux, inondant les terres agricoles et les terres humides côtières, polluant les eaux souterraines et de surface.
- Les conditions météorologiques extrêmes, comme les ouragans, les typhons et les tornades, pourraient être plus fréquentes et avoir des répercussions plus graves sur les régions côtières et intérieures.
- Les précipitations sous forme de pluie et de neige pourraient augmenter dans certaines régions comme les Grands Lacs, mais diminuer dans d'autres régions comme les Prairies.
Changement de temps
À cause de leur sensibilité aux changements de température et de leur capacité d'emmagasiner d'énormes quantités d'humidité et de chaleur, les océans pourraient avoir des effets défavorables sur nos conditions météorologiques : fréquence accrue des tempêtes d'hiver provenant du Nord du Pacifique et provoquant de violentes rafales de neige dans l'Ouest du Canada, nombre accru de tempêtes tropicales qui se forment au-dessus des océans chauds et fournissent l'énergie nécessaire à la formation et au déplacement des ouragans vers les continents.
- À mesure que l'Arctique se réchauffe, d'énormes quantités de méthane et de dioxyde de carbone (CO2) gelés sous l'océan pourraient s'échapper dans l'atmosphère, augmentant davantage l'effet de serre.
- Le réchauffement des températures dans l'Arctique pourrait aussi réduire l'effet albédo — le rayonnement de la lumière solaire de la surface de la Terre — tandis que la réduction de la neige et de la glace restreindra la capacité de la Planète de diffuser la chaleur solaire dans l'espace, lui permettant ainsi de demeurer dans l'atmosphère de la Terre.
- Les agriculteurs pourraient jouir de saisons de culture plus longues, mais la fréquence accrue des cycles de sécheresses et d'inondations pourraient perturber les ressources d'eau douce, causer une diminution du niveau des rivières et des lacs et nuire considérablement aux récoltes.
- La santé des êtres humains pourrait souffrir de la hausse des températures et de la propagation vers le nord de maladies tropicales comme la fièvre éphémère et la malaria.
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