Ces animaux qui rivalisent avec les pires assassins

Nous sommes nombreux à être répugnés par les actes violents de fous furieux. Nous organisons des veilles à la chandelle et nous nous creusons la cervelle pour tenter de comprendre ce qui peut mener quelqu’un à commettre de tels actes. Or, certaines autres personnes s’inspirent de ces horreurs et, incapables d’étancher leur désir de passer à l’exécution, deviennent elles-mêmes meurtrières. Ce sont des imitateurs. Non seulement existent-ils dans la société humaine,  mais aussi dans le règne animal. Si vous vous sentez assez brave, poursuivez votre lecture pour découvrir les imitateurs sauvages des assassins les plus abominables.

Vlad l’Empaleur
Imitatrice : la pie-grièche
Comme Vlad l’Empaleur, un fou furieux roumain du 15e siècle, la pie-grièche empale ses victimes. Toutefois, elle le fait parce qu’elle n’a pas les serres qu’ont les autres oiseaux de proie pour tuer leur prochain repas. Néanmoins, la pie-grièche s’en tire assez bien en empalant plusieurs proies à la fois. Ainsi, elle se fait une réserve et, lorsqu’elle a un petit creux, elle a sa disposition de nombreuses collations. Et cette réserve aide également les mâles à attirer les femelles : il semblerait que plus la réserve de proies est grosse, plus le mâle a de chances d’être choisi par une femelle! Cette pratique est aussi utile pour certaines espèces de pie-grièche, comme la pie-grièche migratrice, qui aiment manger les papillons monarques. Le monarque emmagasine du poison dans son organisme afin de se protéger de la plupart des prédateurs. Or, puisque la pie-grièche laisse reposer son repas pour plusieurs jours, les toxines du papillon se sont dégradées, ce qui le rend tout à fait comestible.      

Hannibal le Cannibale
Imitateurs : l’aigle et le faucon
Hannibal le Cannibale se délectait de certaines de ses victimes accompagnées de féveroles et d’un bon Chianti, mais il en mangeait d’autres, vivantes. L’aigle et le faucon peuvent aussi consommer leur proie vivante, à moins qu’elle ne lutte trop. Leurs victimes meurent habituellement d’hémorragies intenses ou de la défaillance d’un ou de plusieurs organes.   

L’Étrangleur de Boston
Imitateur : le putois d’Amérique
Le putois d’Amérique s’est inspiré de l’Étrangleur de Boston et étrangle sa proie principale, le chien de prairie. Des études ont démontré qu’après avoir accédé au terrier du chien de prairie, le putois se glisse discrètement sur sa victime, la réveille de son sommeil, l’agrippe au cou avec sa mâchoire et l’étrangle jusqu’à la mort. Vous pensez sûrement qu’il s’agit plutôt d’une morsure… et bien, non. En effet, la plupart des chiens de prairie meurent de suffocation. C’est à vous donner la chair de poule.      

Charles Manson
Imitateur : l’épaulard
Charles Manson était le leader d’un groupe d’adeptes, la famille Manson, qu’il a convaincus de commettre une série de meurtres macabres, et ce, en plein cœur des années 1960 remplies d’amour. L’épaulard chasse aussi en tandem pour capturer les plus grosses proies. Or, il est strictement question de survie. Fait étonnant, les épaulards se déplacent silencieusement en groupes de près de 40 individus afin d’entendre les plus grosses proies comme la baleine et le requin. C’est seulement une fois la proie tuée qu’ils se remettent à vocaliser entre eux.   

Dracula
Imitatrice : la lamproie
Dracula n’est pas le seul à vouloir sucer votre sang. Si la lamproie en avait la chance, elle le ferait volontiers! Ce poisson sans mâchoire saisit la chair des autres poissons ou des mammifères marins avec sa bouche en forme d’entonnoir et suce le sang de sa proie, parfois pendant des mois, jusqu’à satiété ou à la mort de sa victime.