Bienvenue, 
top-page-banner-2-k.jpg

La crise climatique à l’avant-plan



Stacey Scott

Au cous du dernier siècle, la température moyenne sur la Terre a augmenté de 0,74  °C, ce qui a des conséquences dévastatrices. Les glaces marines de l’Arctique ont fondu jusqu’à un niveau record, les États insulaires du Pacifique font face à des problèmes d’érosion côtière, l’Australie subit de graves sécheresses et le rendement des cultures dans certaines régions d’Afrique du Sud diminue déjà. La température de la Terre augmente à une vitesse alarmante. Les enjeux écologiques sont élevés et le temps file. Il est grand temps qu’on en arrive à un nouvel accord sur le climat.

Depuis l’élaboration du Protocole de Kyoto en 1997, le prix de l’essence a monté en flèche, la Chine a dérobé aux États-Unis le titre du plus grand émetteur de gaz à effet de serre, et certains pays qu’on considérait en développement produisent maintenant plus d’émissions par habitant et ont des revenus plus élevés. En outre, alors que le Canada était autrefois l’un des meneurs dans la lutte contre le changement climatique, c’est aujourd’hui l’un des plus importants émetteurs de gaz à effet de serre par habitant au monde. Pour éviter les conséquences les plus sérieuses du changement climatique, il faut ramener ces émissions d’ici 2020 à un taux de 25 à 40 pour cent inférieur aux niveaux de 1990.

Ce mois de décembre ci, tous les regards se tourneront vers Copenhague, au Danemark, où aura lieu la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Cette conférence fort attendue, aussi appelée la 15e Conférence des Parties, rassemblera près de 200 pays dans le but d’établir les objectifs et de définir les mesures à prendre pour réduire de façon significative les émissions de gaz à effet de serre après 2012, date à laquelle le Protocole de Kyoto prend fin.
La FCF a l’intention de se rendre sur place pour faire valoir les besoins des espèces sauvages canadiennes. Notre organisme presse le gouvernement du Canada à consacrer à la protection et à l’amélioration des écosystèmes naturels un pourcentage des revenus de tout mécanisme du marché du carbone conçu pour contrôler les émissions de gaz à effet de serre. La FCF continue d’affirmer que chaque palier de gouvernement devrait disposer d’un plan clair et bien financé de mesures d’adaptation aux changements du climat, ainsi que d’un mécanisme du marché du carbone dont les revenus sont dirigés vers la protection de la nature pour aider les Canadiens à faire leur part dans la lutte contre les effets négatifs du changement climatique. La réduction des gaz à effet de serre, qui sont la cause du changement climatique, est essentielle. Les mesures de protection ou de restauration des marécages et des voies d'eau, la création de corridors d’espace naturel, le reboisement, la plantation d’herbes et d’autres végétaux et l’accumulation d’eau en vue des périodes de faibles précipitations offriraient tous le double avantage de contribuer au stockage de CO2 et de favoriser l’adaption au climat changeant.