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Migrer, oui ou non? Les irréductibles oiseaux du Canada



Stephanie Bonner

Great Horned Owl

Ce mois-ci, Comme les cinq doigts de la main présente la seconde de deux chroniques sur les animaux sauvages et leur lieu de résidence pendant l’hiver canadien. Certaines espèces migrent vers divers lieux alors que d’autres tiennent bon et affrontent le froid! En décembre, nous vous présentons certains faits intéressants sur des espèces qui restent dans les parages.

Les oiseaux des espèces non migratrices présentées peuvent survivre aux hivers canadiens en disposant de ressources de nourriture et d’abris adéquats. Ils tirent avantage du fait de passer l’hiver au Canada puisque, le printemps venu, ils peuvent établir leur nid plus tôt, ce qui les favorise pour élever leurs petits.

  1. Sittelle à poitrine rousse – La sittelle à poitrine rousse (Sitta canadensis) est une résidente permanente de presque toutes les régions du Canada. Vous pourrez la distinguer des autres oiseaux par sa façon de grimper autour des arbres la tête en bas! Elle repère ainsi des insectes minuscules qui ont échappé aux autres oiseaux qui se déplacent verticalement, la tête vers le haut.
  2. Mésangeai du Canada – Le mésangeai du Canada (Perisoreus canadensis) réside et se reproduit au Canada jusqu’à limite de la zone arborée au nord. Il apprécie les forêts mixtes et de conifères, les percées dans les forêts et même les tourbières hautes. Quand le mésangeai du Canada se pose au sol, il ne marche pas, il sautille!
  3. Mésange à tête noire – Comme c’est le cas des autres espèces non migratrices, la mésange à tête noire (Poecile atricapilla) vit de façon permanente dans presque toutes les régions du Canada. Cette mésange apprécie les régions boisées, les grands taillis, les terrains boisés et les parcelles de bois. Vous pourriez la voir près des arbres et arbustes d’ornement de votre propriété.
  4. Grand-duc d’Amérique – Le grand-duc d’Amérique (Bubo virginianus) réside tant en Amérique du Nord qu'en Amérique du Sud. L’habitat de ce strigidé canadien couvre l’ensemble du pays jusqu’à l’extrême limite de la zone arborée au nord. Il ne migre pas et se déplace vraisemblablement peu d’une région à l’autre. Le grand-duc d’Amérique ne consacre pas beaucoup de temps à faire son nid. Si vous en voyez un, il se sera très probablement approprié un vieux nid ou peut-être un arbre creux.
  5. Tétras du Canada – Le tétras du Canada (Falcipennis canadensis) est aussi un résident permanent des forêts de conifères de partout au Canada. Il se nourrit d’aiguilles et de bourgeons de conifères, tels le pin et l’épinette, en hiver, et de leurs baies en été. Malheureusement, les méthodes modernes de coupe à blanc des forêts et la replantation d’espèces uniques peuvent drastiquement réduire les populations locales et éliminer totalement les tétras du Canada d’une région donnée.

Le mois prochain dans cette rubrique : Cinq actions vertes!