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Photoramas : Haltes d’oiseaux migrateurs en Saskatchewan



Asha Jhamandas

Photoramas : Haltes d’oiseaux migrateurs en Saskatchewan

Récemment, la FCF a versé un don de 15 000 $ pour aider la Saskatchewan Wildlife Federation à acheter 100 acres d’habitat sauvage près de Saskatoon. Découvrez cette mosaïque de riches prairies et les raisons qui en font un habitat essentiel pour les oiseaux migrateurs.

« Chaque fois que nous réussissons à protéger une aire de repos de la grue blanche, nous contribuons à la conservation de l’espèce. »
— Jim Kroshus, SWF

Espèces iconiques en péril

Un pluvier siffleur, espèce en voie de dispari¬tion, chasse un cousin semipalmé qui tente d’envahir son territoire. Les pluviers siffleurs nichent en petits nombres au lac Radisson. Ils passent leur vie entière sur la rive, nichant juste un peu plus haut que la ligne des hautes eaux et se nourrissant dans la crête des vagues.

Les grues blanches migratrices, en voie de disparition au Canada, sont au nombre des espèces qui font une halte pour se reposer et se nourrir de grains dans les champs mois¬sonnés. C’est ici qu’elles refont leurs réserves d’énergie avant de poursuivre leur migration entre le Texas et leurs aires de reproduction dans les Territoires du Nord-Ouest.

Paradis pour les ornithologues

Cette parcelle de terre est située sous la voie migratoire centrale utilisée par des milliers d’oiseaux migrateurs comme ces magnifiques oies des neiges prenant leur envol. La diversité inimaginable d’oiseaux qui font escale durant leur migration attire de nombreux ornithologues de Saskatoon.

Un festin délicieux

Au lac Radisson, le buffet est toujours ou¬vert. Les oiseaux de rivage qui y font escale profitent de ce buffet à volonté d’insectes, de larves et de minuscules crustacés. Les lacs al¬calins peu profond abritent une riche communauté d’invertébrés qui vivent en paix, en l’absence de poissons. Il arrive parfois que les lacs s’assèchent, mais les invertébrés peuvent survivre très longtemps à l’état de repos jusqu’à ce que l’eau revienne.

Équilibre naturel

En règle générale, les oiseaux de rivage ont de longues pattes et de longs becs effilés, comme cette avocette d’Amérique. Toutefois, de légères variations dans la longueur et la structure permettent à chaque espèce de se nourrir de proies diverses, ou de la même proie à des profondeurs différentes dans la boue. Donc, même s’ils mangent les uns près des autres, la nature a trouvé un moyen ingénieux d’éviter la concurrence.

Un passé ancien, submergé

Les lacs salins des grandes plaines ont une longue histoire. Il y a très longtemps, les prairies étaient recouvertes d’une mer ancienne dont les eaux ont été emprisonnées lorsque les Montagnes Rocheuses sont apparues. L’eau de cette mer s’est évaporée, mais le sel est resté. La pluie et le ruissellement ont entraîné le sel vers les terres les plus basses, créant les marécages salés qu’on retrouve aujourd’hui en Saskatchewan.

Récupération des prairies

Des champs de blé à la limite nord d’une parcelle de terre protégée cèdent la place à la prairie dominée par le chiendent rampant, le fétuque sabre et la symphorine de l’Ouest, puis à des terres humides. Au printemps prochain, la SWF a l’intention de remplacer la monoculture du blé par des plantes in¬digènes de la prairie mixte et de récupérer un des habitats de nidification les plus menacés au Canada.