Stephanie Bonner
Combien de fois par jour utilisez-vous l’eau, que cela soit pour vous doucher, tirer la chasse, boire ou jardiner ? La liste semble infinie, mais les ressources elles ne le sont pas. D’un bout à l’autre du pays, la qualité des eaux douces et des eaux marines joue un rôle dans de nombreux aspects de notre vie. À la FCF, nous observons l’utilisation que les Canadiens font de l’eau.
La FCF a conjugué ses efforts à ceux de l’université de Lethbridge pour créer des webisodes (waterunderfire.ca) illustrant la menace que notre consommation d’eau fait peser sur la ressource et soulignant l’importance de la préservation et de la sensibilisation. Chaque vidéo aborde une facette du problème de l’eau au Canada. Si chaque Canadien pouvait ainsi économiser un peu de ce précieux liquide, cela représenterait des millions de litres en moins à traiter chaque jour.
La FCF s’intéresse également de près à l’aquaculture, c’est-à-dire à l’élevage de poissons, qui se répercute sur des secteurs auxquels la FCF est très sensible, à savoir la faune, l’habitat et l’eau. En août, la FCF a dépêché une équipe de chercheurs en Colombie-Britannique en vue d’examiner de plus près des exploitations de pisciculture. Les dangers de ces élevages sont en effet nombreux : maladies, pollution biologique, interruption des routes de migration et menaces pour les autres espèces. Même les déchets évacués sous les cages (dans lesquelles les poissons sont élevés) ont des effets physiques et chimiques sur l’environnement, puisqu’ils introduisent des antibiotiques, des pesticides, des désinfectants, des conservateurs et des agents de blanchiment. En visitant ces exploitations, nos chercheurs ont pu observer directement les effets de l’aquaculture au Canada et donner à la FCF une meilleure idée des mesures à prendre. Surveillez les prochains numéros pour des photos et d’autres résultats.