Chaque année, certains thèmes sont mis en lumière lorsque le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada se rassemble pour discuter des espèces en péril et évaluer les risques de disparition. Un de ces thèmes, qui ressort depuis des années, est le danger que pose l’urbanisation pour les espèces sauvages. L’expansion rapide des centres urbains au Canada empiète sur de nombreux habitats et de nombreuses populations :
- Dans la région des Grands Lacs, la mortalité routière est en train de décimer les populations de couleuvres obscures.
- L’expansion urbaine à Medicine Hat est un facteur du déclin du grand iguane à petites cornes, en Alberta. En 1992, cette espèce était considérée préoccupante; aujourd’hui, elle est désignée en voie de disparition.
- L’assèchement des terres humides a un impact sur le déclin de la paruline orangée dans le sud-ouest de l’Ontario.
- L’abattage des chicots (arbres morts sur pied) contribue au déclin des pics à tête rouge depuis la Saskatchewan jusqu’au Québec.
- L’exploitation continue de la Vallée de l’Okanagan, en Colombie-Britan¬nique, menace le crapaud du grand bassin, dont l’aire de répartition est déjà limitée.
Si nous faisons de bons choix pour les espèces sauvages à titre individuel, nous pouvons donner l’espoir d’un avenir meilleur à toutes ces espèces. Les gestes d’une seule personne peuvent faire une différence. Vous pouvez commencer par aider les oiseaux et les animaux de votre voisinage. Par exemple, laissez un chicot sur votre terrain pour rendre service aux pics. C’est vraiment aussi simple que ça. Consultez Digs, Dwellings and Dens sur www.wildaboutgardening.org pour savoir comment attirer la faune chez vous.