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Le Canada... un collectivité océanique

Disciplines : science

Votre collectivité est-elle tellement éloignée de la côte la plus proche que vous ne pensez tout simplement pas à l’océan? Eh bien, repensez-y. Il n’existe pas une seule localité au pays qui ne soit reliée à la mer par l’écoulement continuel de l’eau des ruisseaux, des rivières, des terres humides, des étangs et des lacs. Nous sommes intimement liés à l’Atlantique, au Pacifique et à l’océan Arctique qui nous enlacent. D’ailleurs, presque tout ce que vous faites dans votre coin du Canada influe sur la santé de l’océan.

Qu’elle soit propre ou contaminée, la majeure partie de l’eau finit par se retrouver dans la mer. Si l’eau dans votre région est malsaine, ajoutez-y l’eau qui s’écoule des milliers d’autres collectivités du pays : inutile d’expliquer davantage, vous constatez les résultats. Pensez alors aux innombrables espèces marines qui comptent sur l’océan pour vivre, croître et élever leurs petits.

Comme les épaulards représentés au recto de cette affiche, les êtres humains ont également besoin d’un milieu viable et sain où ils peuvent prospérer. Jetez un coup d’œil sur la liste d’idées ou ce que vous et votre collectivité pouvez faire pour aider les océans, en commençant dans votre propre ville, banlieue ou régions rurale. Après tout, le Canada est une collectivité océanique.

Une collectivité de baleines

Les épaulards (Orcinus Orca), comme ceux qui sont représentés sur cette affiche, se retrouvent dans toutes les mers du monde. Au Canada, ils vivent principalement dans le nord-ouest du Pacifique. Il n’existe qu’une seule espèce d’épaulard, mais il y a au moins deux populations distinctes — « de passage » et « résidente ». Récemment, on a découvert une troisième population appelée « hauturière » au large des côtes de la Colombie- Britannique et de l’Alaska. Bien que ces trois groupes partagent le même espace océanique, les habitudes sociales, les régimes alimentaires, les aires de dispersion et l’apparence physique diffèrent. Les scientifiques les distinguent facilement par la nageoire dorsale qui a tendance à être plus pointue chez les épaulards de passage que chez les épaulards résidents.

Les épaulards vivent en bancs, en clans et en collectivités. Un banc se compose d’une mère, de son petit et de leur famille élargie. Les clans se composent de divers bancs qui partagent les mêmes cris et forment un groupe linguistique distinct. En Colombie-Britannique, les bancs d’épaulards résidents forment deux collectivités – la collectivité septentrionale et la collectivité méridionale. Chacune d’elle offre un système de soutien aux épaulards qui en font partie. Au total, ces deux collectivités comptent environ 300 épaulards.

Les épaulards sont des animaux très sociaux. Ils passent beaucoup de temps en compagnie d’individus et de bancs du même clan ou d’autres clans, créant des liens très étroits. On les qualifie souvent de « baleines tueuses », mais les épaulards se distinguent par leur collaboration, leur communication, leur confiance et leur acceptation — des valeurs très recherchées dans les collectivités humaines.

Ce que vous et votre collectivité pouvez faire pour aider les océans

  • Apprenez le plus possible sur les écosystèmes marins et les problèmes qui les touchent.
  • Apprenez à connaître un écosystème marin : une forêt de varech, un rivage rocheux, un delta, une zone intertidale ou une plage sablonneuse.
  • Nettoyez une plage, une rivière, un milieu humide ou une zone côtière de votre localité. Participez à un projet scolaire ou communautaire en vue de protéger un écosystème aquatique.
  • Au lieu de pulvériser des produits chimiques sur la pelouse pour éliminer les insectes nuisibles, attirez des crapauds! Un seul de ces modestes amphibiens peut dévorer 1 500 perce-oreilles en un été.
  • Enrayez les débris marins à la source. Encouragez les ports et les marinas à aménager des installations pour les déchets. Lorsque vous allez sur l’eau ou visitez un rivage ou tout autre endroit sauvage, rapportez vos déchets au lieu de les laisser sur place.
  • Organisez un présentoir ou une activité de la Journée des océans à l’école, à la bibliothèque ou au centre communautaire.
  • Utilisez des détersifs sans phosphate et évitez l’usage d’engrais de jardin. Les phosphates et les nitrates que contiennent ces produits causent la prolifération des algues, privant les poissons de l’oxygène dont ils ont besoin.
  • Évitez de déranger les oiseaux de mer et de rivage, surtout durant la période de nidification.
  • Laissez les espèces marines en paix. Laissez les algues marines et les coquillages vides là où ils sont.
  • Laissez les récifs coralliens en paix. Presque tous les poissons tropicaux, les coraux et les autres animaux d’eau salée vendus pour garnir les aquariums viennent de la nature. C’est pourquoi beaucoup d’espèces vivant dans les récifs sont en voie de disparition. Les poissons d’eau douce sont un meilleur choix parce qu’ils sont habituellement élevés en captivité.
  • Posez des affiches portant la mention « décharge interdite » le long des terres humides, des lacs et des rivières afin de protéger les habitats aquatiques fragiles.
  • Élaborez un plan d’action communautaire pour nettoyer les cours d’eau des environs.
  • Tenez compte des écosystèmes aquatiques dans la planification de l’utilisation des terres.
  • Proposez la création d’aires marines protégées. Joignez-vous aux collectivités côtières, aux utilisateurs de ressources marines et à toute personne ayant à coeur la santé des océans et se souciant des habitats marins vulnérables.
  • Encouragez la famille, les amis et les membres de la collectivité à jeter les déchets ménagers dangereux, comme les restes de peinture, l’huile à moteur, les batteries de voitures, de même que les contenants de solvants, dans les décharges appropriées. Incitez-les à ne pas jeter ces déchets dans les égouts ou dans les sites d’enfouissement ordinaires.
  • Encouragez l’élimination convenable des déchets dangereux fabriqués ou vendus par des entreprises locales. Par exemple, une station-service pourrait aménager un centre de recyclage d’huile à moteur. Les fabricants de peinture pourraient offrir un programme de collecte des vieux contenants de peinture et de solvants.

Évaluez vos connaissances des océans!

  1. Le Canada est bordé par les océans
    1. Atlantique, Pacifique et Antarctique
    2. Atlantique, Pacifique et Arctique
    3. Atlantique et Pacifique
  2. Les océans couvrent 71 % de la surface de la Terre.
    1. vrai
    2. faux
  3. Les débris de plastique dans nos mers causent un énorme problème parce que le plastique
    1. n’est pas biodégradable
    2. peut étouffer et étrangler les bêtes marines
    3. pollue les océans et les littoraux à la grandeur de la Terre
    4. toutes ces réponses
  4. Quatre-vingt pour cent de la pollution marine provient d’activités terrestres.
    1. vrai
    2. faux
  5. La zone de 200 milles des eaux territoriales est
    1. une frontière océanique qui interdit l’accès des pêcheurs étrangers dans nos eaux
    2. la plus longue distance qu’un dauphin à gros nez en santé peut parcourir en une seule journée
    3. une frontière nautique à l’intérieur de laquelle les pays riverains contrôlent l’utilisation des ressources halieutiques
    4. la limite au-delà de laquelle il est imprudent de faire de la planche à voile
  6. Certaines activités marines non viables sont 
    1. la surpêche des espèces marines
    2. l’utilisation de cyanure et de dynamite pour capturer des poissons et des coraux tropicaux pour les aquariums
    3. le rejet de filets de pêche endommagés à la mer, dans lesquels d’innombrables bêtes marines sont capturées et tuées
    4. toutes ces réponses
  7. Certaines activités qui favorisent la santé des océans sont
    1. de signaler les pollueurs de l’océan aux autorités policières
    2. de ne pas acheter du thon à moins qu’il n’ait été capturé dans des filets sans danger pour les dauphins
    3. de sensibiliser votre collectivité à l’importance d’océans en santé pour tout ce qui vit
    4. toutes ces réponses

Saviez-vous que . . . ?

  • Le Canada possède le plus long littoral au monde — mesurant 243 792 kilomètres!
  • Plus des deux tiers de la population humaine mondiale vit à moins de 80 kilomètres de l’océan.
  • Le Canadien moyen utilise 370 litres d’eau par jour!
  • Près de la moitié de nos plus grandes villes sont construites le long des estuaires ou près de ceux-ci, où l’eau douce entre en contact avec l’eau salée. Les estuaires sont d’importantes « pouponnières » pour les deux tiers de tous les animaux qui vivent dans la mer.
  • Environ 800 000 oiseaux de mer et 120 000 dauphins, baleines et phoques perdent la vie chaque année dans les filets dérivants utilisés pour pêcher le thon et le calmar.
  • Le drainage et le remblayage des terres humides pour l’exploitation agricole ont détruit 85 % des marais salés et des terres humides d’eau douce au Canada.
  • Certains chalutiers pourraient contenir 12 Boeing 747 dans leurs filets.
  • Les marais salés produisent presque trois fois plus de plantes que les terres agricoles les plus riches. Environ 70 % des espèces de poissons passent une partie de leur cycle de vie dans les régions côtières, y compris les marais salés.
  • À la grandeur de la planète, les gens consomment de 80 à 90 millions de tonnes de poissons et de fruits de mer par année. Ce sont les sources les plus importantes de protéines animales au monde, comparativement au bœuf, au mouton, à la volaille et aux œufs.
  • Quatre-vingt pour cent de la pollution des océans provient des activités humaines sur terre. Des milliards de litres d’eaux usées non traitées sont rejetés dans les cours d’eau par les villes et les localités, chaque année. Outre les déjections humaines, ces eaux d’égout non épurées contiennent une profusion de produits chimiques toxiques, graisse, huile, sacs de plastique et autres produits synthétiques, chiffons, gravier et cheveux.

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