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Notre lien de vie avec la mer

Disciplines : science

Nous tous, Canadiennes et Canadiens, sommes inséparablement liés avec la mer. L’Atlantique et le Pacifique nous enlacent à l’est et à l’ouest, tandis que l’océan Arctique nous protège comme un énorme dôme glacé. De la pluie qui nous donne la vie, aux médicaments d’importance vitale, des fruits de mer recueillis sur les fonds marins, aux produits transportes à la surface de l’océan, de l’oxygène que nous respirons, à la biodiversité qui maintient l’équilibre du réseau de vie – l’océan joue un rôle essentiel dans nos vies.

L’être humain peut retracer ses origines au protozoaire unicellulaire qui vivait dans l’océan, il y a plus de trois milliards d’années. Depuis la même eau se ballotte sur la planète – dont 97.5 % se retrouve dans l’océan en tout temps. Elle s’évapore constamment dans l’atmosphère et revient sur la terre sous forme de pluie, de brouillard, de giboulée ou de neige. Grâce à ce mouvement perpétuel, appelé cycle hydrologique, la goutte d’eau qu’un apatosaure a bu dans un étang, il y a 150 millions d’années, pourrait être la même goutte qui étanche votre soif aujourd’hui. Nous sommes liés pour toujours avec l’océan – notre source de vie dans l’espace et dans le temps.

Que donnons-nous à la mer en retour?

La mer, à son tour, est liée à nous par un écoulement sans fin d’eau acheminée par un réseau de tuyaux d’évacuation, d’égouts, de lacs et de rivières. Que nous habitions près de l’océan ou non la pollution et les déchets de tous les coins du Canada aboutissent dans des lieux étranges et lointains.

Nous rejetons un brouet toxique d’eaux usées non traitées, de déchets ménagers dangereux, de polluants industriels, de contaminants radioactifs, de ruissellement agricole et de pétrole brut dans nos mers. La pollution tue d’innombrables bêtes marines, causant les plus grands torts aux zones côtières. En effet, ces eaux sont les plus riches de l’océan en matière de biodiversité et les ressources marines dont nous dépendons le plus.

En outre, une panoplie de débris marins s’accumule dans nos mers. Ce sont des objets que nous jetons chaque jour – sacs de plastique, porte-canettes de plastique, boites pour restauration-minute, canettes, bouteilles, mégots, ballons gonflés d’hélium, engins de pêche, câbles et cordages. On retrouve de tout dans l’océan.

Comment ces débris parviennent-ils à la mer?

Supposons qu’un sac de plastique tombe dans une bouche d’égout de votre localité. Comme toute autre chose qui se retrouve dans l’égout, il serait acheminé dans un long labyrinthe de tuyaux d’égout. Avec un brouet malsain d’autres déchets solides et liquides, il poursuivrait alors son chemin dans un réseau complexe de ruisseaux, rivières, terres humides, lacs et étangs. Toutes les eaux de ce réseau s’accumulent dans une vaste région affaissée qu’on appelle bassin hydrographique, d’où elles s’écoulent dans une étendue d’eau salée. Les cinq principaux bassins hydrographiques du Canada portent le nom de leur destination finale : les océans Atlantique, Pacifique et Arctique, ainsi que la Baie d’Hudson et le Golfe du Mexique.

Dans quel bassin hydrographique habitez-vous? Dans quel océan aboutiraient les déchets et les polluants s’ils étaient déversés dans un égout de votre région du Canada?

Activité : Où vont vos déchets?

L’endroit où vos déchets vont – ou ne vont pas – peut faire une différence entre un océan malade et un océan en santé. Dans ce tableau (PDF), pouvez-vous établir la correspondance entre les actions (numérotées) et les conséquences (lettrées) en vue de relier correctement les activités humaines aux répercussions sur les espèces sauvages? N’oubliez pas que les courants atmosphériques et les bassins hydrographiques peuvent aussi acheminer les polluants vers les océans.

Réponses
1-H : Le fait ne pas jeter de débris à la mer sauve les dauphins, les tortues de mer et beaucoup d’autres bêtes marines de la mort ou de blessures. Le compostage, le recyclage et l’achat de produits à emballages réduits ne sont que quelques moyens permettant d’aider à garder la mer libre de débris.

2-G : Chaque année, des pétroliers échoués déversent 140 millions de litres de pétrole brut dans l’océan. De petites exploitations quotidiennes de navires, de plates-formes de forage en mer et de raffineries causent le rejet de dix fois plus de produits pétroliers dans l’environnement. Ces déversements d’hydrocarbures ravagent les écosystèmes marins, fond du tort à d’innombrables bêtes, y compris des mammifères, des oiseaux de mer et des mollusques.

3-F : Les Canadiens déversent 30 millions de litres d’huile à moteur usée dans les égouts pluviaux, chaque année. Ce produit toxique cause des problèmes de santé, comme des maladies du foie chez les poissons et le cancer chez l’être humain. D’autres déchets ménagers dangereux qu’on retrouve dans nos eaux comprennent des herbicides, de l’acide d’accumulateurs et de la térébenthine.

4-E : Un quart de la population canadienne vit dans des localités qui n’ont pas d’usine de traitement des eaux usées. Environ 500 milliards de litres d’eaux usées non épurées, contenant des déjections humaines, des polluants toxiques, des bactéries et des virus porteurs de maladies, ainsi que d’autres matières infectes, s’écoulent dans nos cours d’eau chaque année. Les eaux usées non épurées contaminent les poissons et les crustacés, les rendant impropres à la consommation. Les plages polluées sont souvent fermées au public.

5-D : Les gens à la grandeur du Canada ont découvert les bienfaits formidables qu’on nettoyage bien planifie peut apporter a une cote marine, au bord d’un lac ou d’une rivière. En plus de ramasser les débris marins, les participants consignent les genres et les quantités de déchets trouvés. Ces données permettent aux scientifiques d’identifier les sources de déchets et de planifier des stratégies en vue d’améliorer la sécurité des rivages pour les espèces sauvages et les êtres humains.

6-C : Non seulement les filets, les cordages, les lignes et autres engins de pêche perdus tuent d’innocentes espèces marines, mais ils réduisent également les captures des pêcheurs. Les déchets jetés en mer par les navires de pêche, les navires de charge et les embarcations de plaisance font tort aux gens de mer en bloquant les tuyaux de prise d’eau, en obstruant les systèmes de pompage et en s’emmêlant autour des hélices des bateaux.

7-B : Les gouvernements ont interdit ou restreint l’usage de certains pesticides de plus dangereux, notamment le DDT, le lindane, le dieldrine, et le toxaphène, qui peuvent empoisonner les espèces aquatiques, endommager les écosystèmes et nuire à la santé des êtres humains.

8-A : Les activités de tous les jours, comme l’utilisation des automobiles, le chauffage de nos maisons, et l’utilisation d’électricité produite par la combustion de combustibles fossiles, peuvent polluer l’air. Les contaminants entrent dans l’atmosphère et suivent les courants atmosphériques et les vents dominants sur des milliers vers l’Arctique. Leur concentration augment à chaque palier de la chaîne alimentaire – par exemple, des algues sous la glace, aux amphipodes à la morue polaire, au phoque annelé, puis à l’ours blanc.

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