Bienvenue, 
top-page-banner-2-k.jpg

Parcs Nationaux et reserves fauniques

Disciplines : environmental problems

Les études des scientifiques révèlent que le changement climatique menace la santé de nos parcs nationaux et de nos réserves fauniques dans six régions géographiques. Ils estiment que les conditions seront difficiles pour les espèces qui survivent dans les « îlots » restants de ces écosystèmes déjà menacés par l'empiétement des exploitations humaines, la pollution et la fragmentation de l'habitat.

  • Atlantique : L'élévation du niveau de la mer, provoquant une réduction des bas fonds intertidaux, l'érosion des côtes et l'intrusion des eaux salées, menace les parcs nationaux de Kouchibouguac et des hautes-terres du cap Breton et pourrait endommager les habitats de nidification et d'alimentation des oiseaux de rivage migrateurs. Le refroidisse- ment du courant du Labrador, résultant de la fonte du glacier continental groenlandais, pourrait réduire les sources d'alimentation des oiseaux de mer et des baleines le long des côtes de Forillon et de Terra-Nova.
  • Grands Lacs et Saint-Laurent : La baisse des niveaux de l'eau de plus d'un mètre au cours des 50 prochaines années pourrait causer l'assèchement des terrains marécageux des parcs nationaux de la Pointe Pelée, de la Péninsule-Bruce et d'autres parcs, et compromettre la biodiversité. La hausse des températures et la fréquence accrue des sécheresses pourraient mettre en danger de nombreuses espèces de poissons et de plantes dans la Mauricie.
  • Prairies : Les parcs de cette région verront les hausses de température les plus marquées au Canada. Des taux plus élevés d'évaporation et de sécheresse pourraient avoir des répercussions non seulement sur les poissons et la sauvagine, mais aussi sur des espèces en péril comme la chevêche des terriers et le chien de prairie, dans le parc national des Prairies. L'altération des niveaux d'eau des terres humides du parc national Wood Buffalo pourrait causer des torts énormes aux habitats de nidification de la grue blanche, une espèce menacée.
  • Cordillères pacifiques : Des températures plus chaudes au printemps et à l'automne dans le sud des Rocheuses pourraient prolonger d'un mois la saison de fonte des glaciers. La neige serait plus profonde a cause de l'augmentation des précipitations hivernales dans les parcs nationaux de Jasper, de Yoko et des Glaciers, ce qui rendrait plus difficile les déplacements et la survie des wapitis, des chèvres sauvages des Rocheuses et d'autres animaux.
  • Pacifique : Une augmentation possible de 3,5 °C de la température de la surface de la mer pourrait avoir de graves impacts sur les eaux côtières, marines et riveraines de certains parcs comme Gwaii Haanas et Kluane. Les eaux plus chaudes ont déjà modifié les frayères et les voies migratoires du saumon du Pacifique. Des couches de neige et de glace plus profondes pourraient réduire la disponibilité alimentaire du mouflon de Dall et des chèvres sauvages des Rocheuses.
  • Arctique : La région la plus menacée par le changement climatique comprend les parcs nationaux Aulavik et Wapusk, où les températures hivernales pourraient s'élever de 10 °C d'ici le milieu du siècle. Les espèces de l'Arctique comme l'ours polaire, le caribou et le bœuf musqué font déjà face à la réduction de la glace de mer, à l'érosion des rivages et au déplacement des collectivités végétales.

Avis de droit d’auteur
© Fédération canadienne de la faune
Tous droits réservés. Le contenu du site Web peut être copié ou imprimé électroniquement pour un usage en classe, personnel et non commercial. Tous les autres utilisateurs doivent obtenir une autorisation écrite.