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Veillez sur la viabilité

Disciplines : science

Favoriser la synergie avec la collectivité

La clé de la création, de l'entretien et de la viabilité des habitats des espèces sauvages est de mettre à profit les personnes et les ressources de toute l'école et de la collectivité en entier :

  • N’oubliez pas, une aptitude à diriger et l’esprit d'initiative soulevée chez les élèves sont essentiels dans la mise sur pied d’un projet durable. Amorcez le tout avec une vision claire et réalisable de ce que vos efforts peuvent accomplir.
  • Soyez une source d’inspiration pour la collectivité — à l’école comme ailleurs — en faisant connaître la vision de vos élèves. Prôner les avantages écologiques et sociaux que peut entraîner votre projet.
  • Bien que les élèves doivent avoir l'impression de diriger le projet, les enseignants peuvent être une source d’inspiration inestimable à titre de mentors, guides, personnes ressources et enthousiastes. Le personnel de soutien, grâce à ses responsabilités de bienveillance et ses connaissances de la cour d’école, peut également s’avérer essentiel au succès d’un projet à long terme.
  • Recrutez des parents bénévoles en éveillant leur intérêt par le biais de l’enthousiasme de leurs enfants. Les parents peuvent devenir une force vitale tout au long de la réalisation d'un projet, et constituent un lien essentiel entre l’école et la collectivité.
  • Obtenez l'appui de professionnels des ressources. Les connaissances techniques des biologistes de la faune, des horticulteurs, des experts-forestiers, des agents de conservation et des architectes paysagistes peuvent être d'une grande aide dans la planification et la mise sur pied d’un habitat.
  • Côtoyez les commerces locaux, pépinières, regroupements municipaux, clubs de l'âge d'or, groupes de naturalistes et associations de la faune pour obtenir du financement, du bénévolat et un appui tant technique que matériel.
  • Une fois votre collectivité engagée à la réalisation d’habitats fauniques, le temps est venu de former une équipe de projet. Encouragez le sens de partenariat entre les jeunes élèves et les plus âgés, les parents et les enseignants, l'école et la collectivité, en fusionnant l'énergie vers un objectif commun. L'équipe de projet sera l'élément moteur pour atteindre les objectifs.

Partagez les richesses

Une fois la viabilité en pleine floraison, ses racines ne tardent pas à s'élancer et ses graines à se propager aux quatre vents. À un moment donné, les plantations de votre cour d'école vont atteindre une taille qui vous permettra de partager leurs bienfaits. Les vivaces, par exemple, doivent être divisées en plusieurs petites plantes de temps à autre pour éviter qu'elles n'étouffent. La pépinière de votre cour d'école doit également faire l'objet d'un éclaircissage pour éviter une surabondance de semis. Et puis n'oublions pas l'excès de noix et de graines qui tombent dans l'oubli, sans jamais connaître le miracle de la germination. Au lieu de mettre ces trésors au compostage, pourquoi ne pas faire un échange de petites merveilles herbacées?

Voici comment vous pouvez vous assurer que la viabilité se propage au-delà de votre cour d'école :

  • Organisez un échange de plantes entre vos élèves ou avec toute la collectivité. Le début de l'automne est le temps rêvé pour tenir cette activité. C’est alors que les vivaces doivent être éclaircies et que les graines se prêtent à la cueillette.
  • Faites l'annonce de l'échange dans votre journal communautaire et invitez les parents par le biais du bulletin d'information de l'école.
  • Encouragez les participants à apporter des espèces indigènes de plantes, de semences et de plants de semis à échanger avec les vôtres. Rappelez-leur d’apporter les semences sèches dans des enveloppes identifiées et les plantes dans des sacs en plastique ou des contenants de yogourt, les racines entassées dans de la terre moite.
  • Transplantez vos acquisitions le plus tôt possible. Recrutez l'aide d'élèves et de parents bénévoles.

Ayez les papillons à l’œil

Si ce n'était des insectes, les écosystèmes de la Terre dépériraient sous peu. À l'instar des autres insectes, les papillons de jours et les papillons de nuits (les lépidoptères) jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes, y compris celle des cultures vivrières dont nous avons besoin pour notre survie. Ils s'avèrent également des indicateurs importants de la viabilité des écosystèmes. Comme les autres insectes, les lépidoptères ne sont pas à l'abri de la menace très répandue des insecticides — et pire encore — des herbicides, qui tuent les plantes-hôtes dont ils ont besoin pour vivre. Le déclin des monarques notamment, dont les larves se nourrissent d'asclépiades, serait causé par l'utilisation des herbicides. Mais la plus grande menace qui pèse sur les lépidoptères s'avère la disparition des habitats causée par l'expansion tentaculaire de la civilisation.

Vous pouvez faire la surveillance des papillons de jour comme le monarque, la Belle dame et le morio, et des papillons de nuit comme le papillon lune et le Polyphème d'Amérique. Vous n'avez qu’à passer un peu de temps dans le jardin à papillons de votre cour d'école, dans un parc ou près des rayons de lumière sur une galerie, et rapporter vos observations.

Bon appétit papillons de jour ou de nuit

La disparition d'innombrables hectares d'habitats de plantes indigènes au compte du développement entrepris par les humains a fait des lépidoptères, des réfugiés dans leur propre univers. Il faut limiter les dégâts. C'est l'occasion idéale d'inviter les lépidoptères dans l'habitat de votre cour d'école. Assurez-vous que les lépidoptères ne puissent résister à l'invitation, en ouvrant leur appétit grâce à la présence de plantes à nectar pour les papillons adultes et de végétaux à feuilles pour leurs larves :

  • Choisissez un coin ensoleillé et à l'abri du vent dans la cour d'école.
  • Consultez un guide du randonneur, visitez un champ du coin ou demandez à un naturaliste de votre localité quels lépidoptères fréquentent votre région et quelles plantes les attirent le plus.
  • Assurez-vous que les plantes que vous désirez transplanter s'adaptent au sol et aux conditions de croissance dans votre région. Rappelez-vous, les pesticides et les papillons ne font pas bon ménage.
  • Offrez des plantes variées qui assureront un approvisionnement permanent de nourriture au gré des saisons. Parmi d'excellentes plantes à nectar, on peut trouver : centaurée bleuet, liatride, pissenlits, lis d'un jour, apocyn, épilobe à feuilles étroites, érigéron, verge d'or, épervière, spirée, pivoine, menthe poivrée, phlox, prunelle vulgaire, vesce, cerisier, barbarée vulgaire et achillée millefeuille (herbe à dinde). Les saules et les ormes attireront le morio; le lilas d’été plaira au vulcain et à la Belle dame; la carotte potagère alléchera le papillon du céleri; le peuplier baumier leurrera l'amiral et l'amiral points-rouges; et le prunier séduira le papillon tigré du Canada.
  • Affriandez les papillons de nuit dans votre cour d'école en y plantant monarde écarlate, iris versicolore, julienne des dames, lierre terrestre et chardon.
  • Ne mettez pas les larves des lépidoptères aux oubliettes lors de la planification de votre buffet à l'égard des papillons. De façon générale, les chenilles aiment luzerne, aster, marguerite jaune, trèfle, rose trémière, lupin, souci officinal, orpin, tremble, bouleau et chêne.

L'asclépiade (la seule source de nourriture pour la chenille du monarque et une source importante de nectar pour plusieurs papillons de nuit et de jour) figure habituellement parmi les herbes nocives. Toutefois, vous pouvez faire poussez trois espèces apparentées à l'asclépiade commune : asclépiade tubéreuse, asclépiade rouge et asclépiade incarnate. Les trois espèces sont de bonnes hôtes des chenilles du monarque et ne soulèveront pas la furie de l'autorité municipale contre les mauvaises herbes.

Entretenez l’habitat des marais salants

Les marais salants figurent par miles plus productifs des habitats terrestres. Ces milieux humides côtiers naissent au confluent de l'eau douce rehaussant d'éléments nutritifs et de l'eau salée où se crée une riche bouillie biologique. Les végétaux bourgeonnent dans les marais salants, agissent comme agent de filtration des polluants dans l'eau et fournissent nourriture et abris à une ribambelle d'espèces sauvages, du protozoaire uni cellulaire aux grands mammifères.

Ces habitats servent également de frayères et de nourriceries à un éventail de poissons et de crustacés. Les oiseaux migrateurs comme les oies, les canards et les oiseaux de rivage dépendent entièrement des chapelets de marais salants comme points d'arrêt, où ils peuvent prendre un regain de force en cours de migration

L'élément vital par excellence dans un marais salant est la végétation. Des herbes particulières tolèrent les concentrations élevées de sel et l'impact du flux et du reflux des marées; leurs racines renferment en une masse la boue molle, rassemblant et retenant le matériel organique qui crée un réseau. Les espèces végétales fournissent également nourriture et abris à plusieurs espèces fauniques. Désolant toute fois d’apprendre qu'elles sont en difficulté — littéralement, elles perdent du terrain.

Des forces naturelles comme les hautes vagues et les raz de marée; les répercussions des activités humaines comme l'agriculture, et l'expansion urbaine et industrielle; et l'élévation du niveau de la mer causée par le réchauffement de la Terre tuent et déracinent la végétation et entraînent l'érosion de la terre boueuse. La disparition constante des marais salants mettent la sauvagine migratrice et plusieurs autres espèces en péril.

Étant donné que les plantes jouent un rôle si important pour ces écosystèmes, l'ajout de plantes est la meilleure façon de participer à la viabilité de l'habitat des marais salants. Choisissez des plantes indigènes adaptées à l'environnement d'un marais salant — celles qui s'enracinent dans le sol vaseux tout en procurant une source prolifique de nourriture et d'abris à une multitude d'espèces. Le choix variera d'une région à l'autre, comme il est indiqué ci-après :

  • Sur la côte est : agalinis maritime, liseron des haies, Cotula cor enopifolia, ketmie des marais, houx glabre, houx verticillé, lavende de mer, salicorne, verge d’or toujours verte, spartine à fleurs alternes (herbe salée), spartine étalée, suéda maritime et germandrée du Canada.
  • Sur la côte ouest : belle dame, carex, cuscute, deschampsie cespiteuse, grindélie squarreuse, jonc de la Baltique, Juncuslesueurii, aralie épineuse, rumex occidental, Scirpus cernuus et trèfle intermédiaire.
  • Sur les deux côtes : agrostide blanche, uniola paniculée, fétuque rouge, glaux maritime, éléocharide, jonc de gérard, roseaux, plantain maritime, puccinellie, ruppie maritime (persil d’eau), scirpe maritime, scirpus robustus, beckmanie à écailles, spergulaire rouge, mouron des oiseaux et troscart maritime.

Donnez les ailes aux balbuzards

Le retour du balbuzard dans les lacs et les rivières du Canada est tout aussi remarquable que le légendaire phénix renaissant de ses cendres. Jadis menacé d'extinction par les effets néfastes des pesticides sur ses œufs, le balbuzard a fait un retour phénoménal depuis l'interdiction d’utiliser du DDT en Amérique du Nord au début des années 70. Aujourd'hui d'ailleurs, ce superbe chasseur de poisson fait face à un autre défi : la disparition de sites de nidification dans les grands arbres et les chicots le long des plans d’eau peu profonds, causée par le développement entrepris par les humains.

À titre de compensation pour cette lacune en habitats, des écoles, scouts et groupes communautaires d'un océan à l'autre mettent des plates-formes de nidification artificielles à la disposition de ces oiseaux — un projet qui remporte un franc succès. Il existe plusieurs façons d’ériger des structures de nidification, dépendant du terrain. Sur des terrains durs, par exemple, une plate-forme serait juchée sur un seul poteau, boulonné à du roc. Quatre poteaux attachés ensemble sont utilisés pour soutenir une plate-forme en zone humide où le fond est marécageux.

Compte tenu de l'envergure de ce projet, vous aurez à utiliser les ressources de votre localité. Voici comment réussir la construction d'une plate-forme à un seul poteau en terrain mou :

  • N'oubliez pas, c'est l'emplacement qui est primordial. Puisque les balbuzards se nourrissent exclusivement ou presque de poisson, les sites de nidification devraient se situer à 3 km au plus d’une zone humide peu profonde; l’emplacement idéal serait à 50mde distance. Choisissez des espaces découverts à 300 m au moins l'un de l'autre et à 100mde toute activité humaine.
  • Avant d'amorcer votre projet, communiquez avec votre ministère des Richesses naturelles pour vérifier si vous avez besoin de vous pro curer un permis pour construire des plates-formes le long des rivières ou autour des lacs de votre région.
  • Obtenez un poteau de ligne en bonne condition mesurant entre 7 et 9mde long et d’un diamètre de 15 à 20 cm. Vous pouvez peut-être vous procurer gratuitement un poteau usagé auprès de la compagnie hydroélectrique ou téléphonique de votre région.
  • Installez solidement une palette d’expédition en bon état de 1,2 m x 1,2 m (assortie d’une clôture de 25 cm de haut) sur une extrémité du poteau avec des tirefonds (vis à bois à tête carrée) et des attaches en métal. Attachez quelques brindilles à la plate-forme avec du fil métallique pour la rendre plus attrayante.
  • À l’aide d’une tarière à'moteur, faites un trou de 1,5 à 2 m de profondeur dans le sol. Placez le poteau dans le trou et versez-y du ciment pour qu'il tienne solidement en place.
  • Si nécessaire, fixez des fils avec haubans au poteau pour améliorer sa stabilité.
  • Clouez de la tôle au bas du poteau pour garder les ratons laveurs à l’écart et ainsi protéger les poussins balbuzards.
  • Faites l'inspection de la structure au moins une fois par année. Retirez une couche de brindille si le matériel du nid est supérieur à 50 cm de profondeur.

Montez une base de données de la viabilité

Un inventaire informatisé des espèces et des espaces peut servir à la viabilité des espèces sauvages et de l’environnement car il procure des renseignements essentiels aux chercheurs scientifiques et aux adeptes de la conservation. Monter une base de donnée veut dire aller à l’extérieur et apprendre à identifier une variété d’espèces et d’habitats. Vous pouvez, par exemple, prendre note des espèces fauniques qui visitent la mare à batraciens de votre cour d’école ou les habitants d’un boisé de la région.

Les données ainsi recueillies serviront de baromètre de la viabilité écologique. En effet, une abondante population reproductrice de pygargues à tête blanche sur une côte du Labrador peut signifier que la situation s’améliore; l’absence d'ouaouarons dans un marais ontarien peut vouloir dire que quelque chose ne va pas. Par un partage des données, vous pouvez aider les chercheurs scientifiques à identifier les espèces et les espaces en péril, trouver des solutions pour leur protection ou empêcher les dangers de les atteindre en premier lieu.

  • Identifiez et prenez note du plus grand nombre possible d’espèces animales et végétales qui se trouvent dans votre cour d’école ou dans votre collectivité. Une sélection de guides d’identification d’oiseaux, de mammifères, de reptiles, de fleurs sauvages et ainsi de suite s’avère indispensable.
  • Demandez l’aide de spécialistes comme des ornithologues, des herpétologues et des botanistes pour identifier des espèces sauvages rares ou en danger de disparition.
  • Recueillez des renseignements sur les interdépendances entre les espèces ainsi que leurs liens avec différents habitats. Par exemple, si vous observez un amiral points-rouges, pouvez-vous identifier la plante dont ce papillon se nourrit?
  • Faites part des renseignements obtenus aux Centres de données sur le patrimoine naturel du Canada — un réseau de banques de données de surveillance des espèces et des habitats en péril.
  • Participez à un recensement biologique. Le répertoire de recensements des espèces sauvages de la FCF présente plus de 50 programmes de surveillance auxquels vous pouvez participer, y compris notre recensement sur la salicaire et notre sondage sur les papillons.
  • N’oubliez pas, la collecte de données sur les espèces et les espaces est un passe-temps permanent qui se pratique quatre saisons durant.

Prodiges de la nature

Le folklore nous dit qu'au XVIIe siècle, on soignait le mal de gorge avec une grenouille. « Prenez une petite grenouille et, la tenant par les pattes arrière, maintenez-la en place dans la bouche pendant plusieurs minutes. Durant ce temps, elle aspirera tout le poison et le patient se rétablira. »

Le remède pour un mal de tête était presque aussi bizarre : attachez une amulette à votre pied gauche ou gros orteil gauche, et la douleur disparaîtra. Peut-être que ces remèdes étaient efficaces. Par contre, les gens qui ont vécu durant les années 1600 auraient probablement préféré des antibiotiques au lieu des grenouilles, de l'aspirine au lieu des amulettes, s'ils avaient eu le choix.

Les sociétés anciennes n’avaient que les plantes des forêts pour chercher des « médicaments prodigieux ». Beaucoup l’ont fait, ce qui a mené les scientifiques à découvrir l’aspirine, les antibiotiques et des traitements pour la malaria, le cancer et les maladies du cœur : des médicaments qui ont révolutionné l’exercice de la médecine moderne.

Faits sur la flore

  • De 35 000 à 70 000 espèces végétales — plus d'une espèce sur dix de la flore connue dans le monde — sont utilisées en médecine traditionnelle.
  • Environ 80 % des gens dans les pays en voie de développement comptent principalement sur la médecine traditionnelle pour les soins de santé.
  • En médecine moderne, 40 % de toutes les ordonnances sont fondées sur des composés naturels ou fabriqués à partir de composés naturels qu'on retrouve dans certaines plantes et certains animaux.
  • Des experts prédisent que près de 25 % de toutes les espèces végétales — au moins 60 000 — pourraient disparaître d'ici à l'an 2050.
  • Moins de 10 % des espèces végétales connues ont été analysées pour leur valeur médicinale; on a étudié à fond seulement 1 % d'entre elles.
  • La plupart des plantes qui n’ont pas été étudiées se trouvent dans les forêts pluviales, qui sont actuellement en voie de destruction à un rythme approximatif de 17 millions d'hectares par année.
  • L'exploitation par l'être humain accélère le rythme de la disparition des espèces de près de mille fois le rythme naturel d'extinction.
  • Dans la forêt pluviale de Malaysia, il y avait un arbre dont les feuilles et les rameaux pouvaient enrayer la reproduction du VIH-1 — un remède possible du sida. Toutefois, cet arbre a été abattu et les scientifiques n'en trouvent aucun autre. Des composés d'espèces apparentées, qui existent encore heureusement, font actuellement l'objet de recherches. Jusqu'à présent, il semblerait que ces composés soient aussi efficaces contre le VIH.

Tableau des plantes prodigieuses

Les forêts sont remplies de miracles à découvrir. Toutefois, elles sont rapidement en voie de destruction. Puisque les mesures favorisant la viabilité permettent de conserver les ressources naturelles, comme les forêts, chaque geste compte. Imaginez ce que la vie serait si l’une ou l'autre des plantes prodigieuses à notre tableau avaient disparu avant qu'on ne découvre leur valeur médicinale.

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