Nancy Payne
AUTRES NOMS : eupatoire pourpre, Joe-pye weed (nom anglais)
APPARENTÉES : eupatoire fistuleuse, eupatoire perfoliée, eupatoire rugueuse
ORIGINE : indigène
AIRE GÉOGRAPHIQUE : toutes les provinces sauf l’Île-du-Prince-Édouard
HABITAT : prairies, rivages, taillis humides
PORT : droit
TIGES : longues de 60 à 180 cm, violacées
FEUILLES : feuilles à tiges courtes, lancéolées, dentelées, de 6 à 20 cm de longueur, verticillées par 3 à 5
FLEURS : flores tubulaires pourpres formant des capitules aplatis de 10 à 14 cm de diamètre, de juillet à septembre
FRUITS : akènes pseudo-graines avec une touffe de poils souples
ESPÈCES NOURRIES : plusieurs espèces de papillons, dont la coliade de la luzerne, le croissant perlé, la belle dame, le grand porte-queue, le papillon glauque, la fritillaire panachée et le vulcain
STATUT : abondante, non menacée
SI VOUS LA VOYEZ : admirez sa beauté robuste et sa capacité à stabiliser les berges des rivières, mais surveillez bien cette plante agressive si elle s’invite sur votre terrain.
DIVERS : la tradition populaire ne parvient pas à se mettre d’accord à savoir si Joe Pye lui-même (voir le nom anglais de la plante), dont on dit qu’il a eu recours à la plante pour soigner le typhus parmi les premiers colons américains, était un Européen ou un Autochtone. On utilisait la plante pour nettoyer le système comme diurétique et pour favoriser la sudation. On l’emploie encore couramment en homéopathie et en herboristerie.