• La Convention sur la diversité biologique (CDB), un accord international signé par 150 nations, vient d'adopter une initiative internationale pour la conservation et l'utilisation durable des pollinisateurs en agriculture et dans les écosystèmes connexes. On y reconnaît la nécessité de surveiller les changements survenant dans la diversité et les effectifs des espèces pollinisatrices. La CDB a intégré également la pollinisation à sa Journée internationale pour la diversité biologique de mai 2008 qui avait comme thème « Biodiversité et agriculture ».
• Semences du patrimoine Canada et le Réseau de surveillance et d'évaluation écologique d'Environnement Canada ont lancé un programme de surveillance à l'échelle nationale qui porte le nom (anglais) de « Pollination Canada ». La population est invitée à recenser le type et le nombre de pollinisateurs de sa collectivité.
• Créée en 1999, la Campagne pour la protection des pollinisateurs en Amérique du Nord (CPPAN) vise à protéger les espèces pollinisatrices résidentes et migratrices. Plusieurs agences et organismes du Canada, du Mexique et des États-Unis travaillent en partenariat Cet organisme aide les particuliers et les organisations à réduire les risques que posent les pesticides aux pollinisateurs, à créer des habitats qui sont favorables à ces espèces et à adopter des habitudes respectueuses des pollinisateurs à la maison et au travail.

• Aider les scientifiques à surveiller les changements survenant dans les populations d'abeilles au Canada en prenant part au sondage réalisé à l'échelle du pays par l'organisme « Pollination Canada » [en anglais].
• Encouragez l'administration à transformer toute la pelouse de l'école, ou une partie, en jardins de fleurs sauvages ou de vivaces qui procureront un habitat précieux aux insectes pollinisateurs et aux oiseaux (Les pelouses se composent principalement de graminées pollinisées par le vent.) Vous trouverez des idées dans le site Jardinage pour la faune.
• Plantez un assortiment de vivaces qui offrent une variété de formes de fleurs, de couleurs et de périodes de floraison Bien évidemment, les espèces sauvages sont à privilégier pour régaler nos pollinisateurs indigènes.
• Réduire ou éliminer carrément le recours aux insecticides et herbicides qui empoisonnent indistinctement les espèces nuisibles et bénéfiques et qui s'accumulent dans notre environnement commun. S'il vous est impossible de bannir complètement ces produits, veillez à les utiliser en dehors de la période de floraison.
• Incitez votre école à laisser à l'état sauvage une zone autour des terrains de sports. Les fleurs ne tarderont pas à l'envahir et à attirer une myriade de pollinisateurs.
• Aménagez un jardin propice aux pollinisateurs à l'école ou à la maison (voir « Aménagez un jardin pour les papillons »). Vous trouverez des idées dans le site Jardinage pour la faune.
• Créer un habitat pour les pollinisateurs dans le cadre d'un projet d'Habitat 2020.
• Demandez aux élèves d'écrire à la municipalité ou au conseil scolaire pour demander s'il existe une politique bannissant l'usage de pesticides à des fins esthétiques. Si c'est le cas, ne manquez pas de les en féliciter. Si non, incitez-les à examiner la question.

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