Objectifs
Les élèves seront en mesure de :
- découvrir les liens qui existent entre l’être humain et les habitats, ainsi que des perspectives qui les feront réfléchir sur l’habitat, tel que perçu par la faune;
- relever le défi de coexister avec les espèces sauvages, de sorte que toutes les choses vivantes puissent prospérer;
- mener des recherches et des analyses sur la santé d’une zone écologique, cerner les problèmes et visualiser les solutions ;
- créer une stratégie d’action, puis s’assurer le soutien des parents, des voisins et des entreprises locales;
- faire le suivi et entretenir les projets qui contribueront à l’assainissement de la planète et inculquer un sentiment durable de gestion responsable de la nature.
Contexte
Parlons des habitats
Certaines espèces, comme le saumon, ont besoin de deux habitats très différents pour compléter leur cycle de vie. Ils naissent dans des cours d’eau douce, puis migrent vers les eaux salées de l’océan. Plus tard, ils retournent à leur lieu de naissance pour pondre leurs œufs et mourir. Par contre, le renard véloce n’a besoin que d’une vaste prairie et périrait dans une forêt boréale.
- L’habitat est un lieu complexe et ne peut être défini dans des limites précises.
- Il peut y avoir beaucoup d’habitats dans un écosystème. Un écosystème est défini par ses éléments biotiques (vivants) comme les animaux et les plantes, et par ses éléments abiotiques (non vivants) comme des rochers, de l’air et de l’eau, en plus de la manière dont tous ces éléments entrent en interaction.
- Tous les habitats et les écosystèmes sont interdépendants, mais nous ne comprenons pas toujours comment.
- Le plus gros problème actuel des espèces sauvages est la perte des habitats et leur perturbation ; la majorité est causer par des aménagements urbains.
- Le Canada est une mosaïque d’habitats énormément différents. Bon nombre des habitats sont considérés irremplaçables parce qu’ils sont essentiels à la survie d’une foule d’espèces: milieux humides, toundra arctique et forêts de peuplement mûr, pour n’en nommer que quelques-uns.
- Des zones variées au Canada sont réservées à la protection de la diversité de bêtes sauvages et d’écosystèmes, notamment les réserves nationales de la faune, les parcs nationaux, les sites du patrimoine mondial, les réserves de la biosphère, les sites Ramsar et les zones marines protégé es.
- Les « habitats névralgiques » sont des lieux en grave péril. Sans une protection et une surveillance continues de ces lieux comme les prés du chêne à Garry en Colombie- Britannique ou les prairies de hautes graminées du Manitoba, ces habitats riches en espèces sauvages pourraient facilement disparaître.
Procédure
- Donnez la fiche documentaire intitulée « Quelle place occupez-vous? » comme devoir ou comme activité de lecture en classe.
- Discutez ensuite de l’importance des habitats pour tout ce qui vit et comment l’être humain vient en aide ou nuit à ces chez-soi naturels. Discutez du lien entre les écosystèmes et les habitats. En dessinant une carte, les élèves peuvent indiquer où ils se trouvent dans leur propre habitat.
- Consultez la fiche documentaire de l’élève intitulée « Habitat en santé, planète en santé » pour plus de détails sur certains habitats cruciaux au Canada, la faune et la flore qui y vivent et les façons qu’ils sont protégés.
- Après ces quelques connaissances de base, les élèves seront prêts à faire le diagnostic de leur habitat en utilisant la troisième fiche documentaire de l’élève, « Examinez votre écozone ».
- En effectuant des projets suggérés dans ces ressources ou en trouvant d’autres projets au cours d’un « brassage d’idées », les élèves peuvent se mettre à l’œuvre et améliorer un habitat dans la cour de l’école ou la localité.
- Collaborez avec la collectivité. Obtenez la participation du plus grand nombre possible de bénévoles. Un réseau de collaboration assurera le succès et découragera le vandalisme.
- Obtenez d’abord la permission du directeur de votre école et, s’il y a lieu, de votre municipalité et des propriétaires fonciers. Gardez ces participants-clés au courant des progrès, tout au long du projet. Demandez à l’inspecteur des règlements locaux ou à un agent de protection de la nature s’il y a certains règlements à respecter.
Prolongements
Pour rendre la leçon sur les habitats plus ambitieuse, essayez les activités suivantes :
- Effectuer des recherches visant un habitat. Dressez la liste des espèces qui dépendent de cette zone naturelle pour survivre. Y a-t-il des espèces « spécialisées » (c’est-à-dire, qui ne peuvent survivre que dans un habitat particulier)? Y a-t-il des aménagements, des polluants, des successions ou autres facteurs qui menacent la santé de l’habitat? Rédigez un rapport.
- Choisissez une perspective. Demandez aux élèves de jouer le rôle d’une salamandre, d’un ours, d’un chêne ou de toute autre chose vivante. Discutez de l’habitat du point de vue de l’animal ou de la plante. Pourquoi ne pas choisir des bêtes impopulaires comme les blattes, les limaces et les moustiques.
Évaluation
Les exercices suivants aideront à déterminer si les élèves ont atteint les résultats éducatifs attendus :
- Tirez des noms d’espèces sauvages d’un chapeau et demandez aux jeunes de déterminer les habitats qui conviendraient aux besoins de ces plantes ou animaux.
- Les jeunes jouent les rôles de plusieurs espèces dans un écosystème, présentant leurs causes à un pollueur, un promoteur-constructeur, un exploitant agricole ou un braconnier.
- Choisissez un habitat névralgique. Les élèves discutent des répercussions possibles si une zone vulnérable particulière est entièrement détruite par un promoteur-constructeur. Qui ou quoi serait touché, et pourquoi?
Trucs utiles
- Rappelez aux jeunes qu’il n’y a pas de solution miracle pour améliorer un habitat faunique. Les résultats de certains projets les plus efficaces prennent des années à se manifester.
- Ne perdez pas courage. Si certains projets échouent, voilà l’occasion parfaite de découvrir ce qui n’a pas fonctionné. Le processus de création d’un habitat n’est pas précis. Il s’agit d’un échange complexe entre vos efforts et la réaction des plantes et des animaux.
- Élaborez un plan de projet réaliste, comportant des diagrammes, la prévision des coûts, ainsi que la raison pour laquelle ce projet est une bonne idée.
- Collaborez d’abord avec les propriétaires fonciers si vous avez à l’œil un terrain privé comme endroit parfait pour votre projet. Faites-le avec respect et expliquez clairement vos plans lorsque vous demandez la permission. De plus, présentez un plan général par écrit.
- Utilisez toujours des plantes, des arbres et des arbustes indigènes de votre région.
- Posez des affiches à l’épreuve des intempéries pour éviter les malentendus concernant vos travaux.
- Faites participer des élèves d’autres niveaux scolaires ou d’autres écoles, des experts et des bénévoles de la collectivité, pour donner à votre projet une base solide.
- Faites bien comprendre aux élèves qu’ils mettent en pratique une bonne gestion de la nature, étant donné que leur habitat sera avantageux pour les générations futures. Sinon, ils pourraient se désintéresser des projets à long terme lorsqu’ils passeront à des niveaux scolaires supérieurs.
Avis de droit d’auteur
© Fédération canadienne de la faune
Tous droits réservés. Le contenu du site Web peut être copié ou imprimé électroniquement pour un usage en classe, personnel et non commercial. Tous les autres utilisateurs doivent obtenir une autorisation écrite.